Dossier

Les microbes, sources de vie

S’ils sont plutôt associés aux maladies, les microbes fournissent aussi aux scientifiques de précieuses données sur l’origine et l’évolution de la vie, et sur le fonctionnement de la planète. Ils sont également source d’innovations pour notre santé, pour l’agronomie ou l’énergie.

Virus géants (Pandoravirus salinus) vus au microscope électronique à balayage. Ce type de virus pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes.
Virus géants (Pandoravirus salinus) vus au microscope électronique à balayage. Ce type de virus pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes.

© Lionel Bertaux / Chantal Abergel / Matthieu Legendre / IGS / CNRS Photothèque

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Les microbes, ces êtres vivants unicellulaires microscopiques, constituent les premières formes de vie apparues sur Terre. Les bactéries sont ainsi des objets d’étude de premier choix pour comprendre les origines de la vie et la recherche de traces de vie sur d’autres planètes.

Évoluant depuis des millions d’années, les microbes ont à la fois conservé et développé des capacités d’adaptation inédites. Elles leur ont permis de coloniser tous les environnements terrestres, marins comme continentaux, y compris les plus extrêmes, et d’interagir étroitement avec les autres êtres vivants. Les microbes jouent ainsi un rôle primordial dans l’oxygénation de la planète, dans le fonctionnement de certains organismes (croissance des plantes, microbiote humain), mais aussi dans l’apparition de certaines formes de vie et leur évolution. Le placenta par exemple, serait issu d’une transmission d’ADN viral dans le génome des mammifères. Et la découverte récente de virus géants nous rappelle que la diversité du monde microbien n’a pas fini de nous surprendre.

Si l’étude des microbes et de leur matériel génétique offre des applications médicales depuis de nombreuses années, elle ouvre aujourd’hui des perspectives d’innovations de plus en plus variées. Des scientifiques développent ainsi des technologies s’appuyant sur des bactéries pour protéger des plantes contre les virus et les pesticides, pour dégrader certains plastiques, pour produire des molécules d’intérêt (polymères, polysaccharides) ou même pour produire des piles à combustible microbien.

Découvrez en images les microbes étudiés dans les laboratoires du CNRS.

Mots clés : infection, pathogène, virus, bactérie, protiste, plancton, séquençage, innovation, combustible microbien, origine de la vie, extrêmophile, écosystème

20160096_0011
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Echantillonnage de vasques d'eau hyperacide du dôme de Dallol, dans la dépression de Danakil, en Ethiopie. La couleur verte de l'eau est due à la présence de fer réduit en solution. Une sonde multi-paramètres permet de mesurer la température, le pH, la concentration en oxygène, la conductivité et le potentiel redox. L'analyse des échantillons va permettre de rechercher des microorganismes extrêmophiles adaptés aux conditions de ce site et d'étudier leurs adaptations moléculaires aux paramètres…

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Echantillonnage de vasques d'eau hyperacide du dôme de Dallol, dans la dépression de Danakil, en Ethiopie
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Particules virales vues en microscopie électronique à balayage : "Pithovirus sibericum" (en vert), "Mollivirus sibericum" (en rouge), "Pandoravirus salinus" (en bleu) et "Mimivirus" (en violet). Ils appartiennent à différentes familles de virus géants, des virus dont la taille et la complexité génétique rivalisent avec les organismes cellulaires et qui pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes. Les scientifiques ont étudié leur épigénome, c'est-à-dire l’ensemble…

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Virus géants Pithovirus sibericum, Mollivirus sibericum, Pandoravirus salinus et Mimivirus
20160102_0022
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Marquage en immunofluorescence de cellules infectées par le VIH, préalablement fixées sur une lamelle de verre. Des macrophages humains, cellules de l'immunité, sont extraits du sang de donneurs sains. Ils sont ensuite mis en culture puis co-infectés par le VIH et "Mycobacterium tuberculosis", l'agent responsable de la tuberculose. Les cellules infectées sont visualisées par marquage, avec des anticorps fluorescents qui reconnaissent spécifiquement le VIH. Ces expériences d’immunofluorescence…

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Marquage en immunofluorescence de cellules infectées par le VIH
20220148_0001
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Carte de microscopie électronique de la fibre génomique de mimivirus, pour la forme compacte contenant l’ADN. La structure est organisée en hélice à 5 brins, l'ADN est en beige sur l'image, protégé par l'enveloppe protéique hélicoïdale composée de deux oxydoréductases (des enzymes). Chaque brin du ruban formant cette hélice est coloré différemment sur l'image. Mimivirus appartient à la famille des "Mimiviridae", des virus géants infectant les amibes. Avec un génome ADN de 1,2 million de paires…

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Carte de microscopie électronique de la fibre génomique de mimivirus, forme compacte
20210085_0001
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Modèle structural de ribonucléase P (RNase P) cytosolique appelée "CytoRP" coupant une partie de l’ARN génomique du virus de la mosaïque jaune du navet. Ce modèle permet d’expliquer l’activité anti-virale de CytoRP, qui peut être utilisée pour empêcher certains virus infectant les plantes (phytovirus) de se répliquer, stoppant ainsi l'infection. La RNase P, une enzyme présente naturellement dans toutes les cellules, a été modifiée par les scientifiques pour s'accumuler dans une partie…

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RNase P cytosolique "CytoRP" coupant la structure ARNt-like d'un phytovirus
20210017_0002
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Stromatolithes en dômes à laminations ondulées découverts au sud-est du Maroc dans la région de Ouarzazate, près de la localité d’Amane Tazgart. L’émergence des premières traces de vie sur Terre est survenue entre 3,5 et 3,8 milliards d’années, sous forme microbienne (bactéries). Bien avant l’apparition des animaux, vers 570 millions d’années, ces organismes microbiens occupaient déjà presque tous les écosystèmes, marins comme continentaux. Des scientifiques ont montré que des microorganismes,…

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Stromatolithes en dômes à laminations ondulées, découverts au Maroc et datant de 570 millions d’années
20210133_0009
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Séquençage du génome viral du SARS-CoV-2 sur un séquenceur de troisième génération. Cette technique permet de détecter les mutations du génome du virus. Les mutations résultent d’erreurs lors de la réplication virale (le processus par lequel le virus se multiplie). Les étudier permet de tracer la diffusion de l’épidémie de covid-19 en suivant les lignées de virus dans l’espace et dans le temps. On peut aussi repérer les mutations qui impactent l'évolution de l’épidémie, comme la résistance des…

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Séquençage du génome viral du SARS-CoV-2
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Séquençage du génome viral du SARS-CoV-2 sur un séquenceur de troisième génération. Cette technique permet de détecter les mutations du génome du virus. Les mutations résultent d’erreurs lors de la réplication virale (le processus par lequel le virus se multiplie). Les étudier permet de tracer la diffusion de l’épidémie de covid-19 en suivant les lignées de virus dans l’espace et dans le temps. On peut aussi repérer les mutations qui impactent l'évolution de l’épidémie, comme la résistance des…

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Séquençage du génome viral du SARS-CoV-2
20210017_0004
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Morphologie irrégulière d'agrégats de colonies bactériennes observés au microscope électronique à balayage. Cette vie microbienne a été découverte au sud-est du Maroc dans la région de Ouarzazate, près de la localité d’Amane Tazgart. L’émergence des premières traces de vie sur Terre est survenue entre 3,5 et 3,8 milliards d’années, sous forme microbienne (bactéries). Bien avant l’apparition des animaux, vers 570 millions d’années, ces organismes microbiens occupaient déjà presque tous les…

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Morphologie irrégulière d'agrégats de colonies bactériennes observés au MEB
20210017_0005
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Exopolymères bactériens préservés avec des agrégats, observés au microscope électronique à balayage. Cette vie microbienne a été découverte au sud-est du Maroc dans la région de Ouarzazate, près de la localité d’Amane Tazgart. L’émergence des premières traces de vie sur Terre est survenue entre 3,5 et 3,8 milliards d’années, sous forme microbienne (bactéries). Bien avant l’apparition des animaux, vers 570 millions d’années, ces organismes microbiens occupaient déjà presque tous les écosystèmes,…

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Exopolymères bactériens préservés avec des agrégats, observés au MEB
20160096_0003
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Echantillonnage du Lac Jaune, un lac hypersalé soumis à une forte activité hydrothermale, dans la dépression de Danakil, en Ethiopie. Une sonde multi-paramètres permet de mesurer la température, le pH, la concentration en oxygène, la conductivité et le potentiel redox. L'analyse des échantillons va permettre de rechercher des microorganismes extrêmophiles adaptés aux conditions de ce site et d'étudier leurs adaptations moléculaires aux paramètres physico-chimiques extrêmes qui règnent dans cet…

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Echantillonnage du Lac Jaune dans la dépression de Danakil, en Ethiopie
20110001_2373
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Pile à combustible microbiologique à plante. Le combustible de la pile provient du dioxyde de carbone fixé par photosynthèse et exsudé par les racines. Il est oxydé par des bactéries qui transfèrent les électrons à l'anode en carbone. Suivant la nature de la cathode (ici réduction du fer III), une ou plusieurs piles en série permettent d'alimenter une diode.

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Pile à combustible microbiologique à plante. Le combustible de la pile provient du dioxyde de carbon
20200089_0015
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Sphérique, cylindrique, conique : les singularités du monde des protistes, polymorphes, ne se révèlent qu’au microscope. La grande variété de ces petits organismes unicellulaires à noyau reflète les multiples chemins parcourus par l'évolution des eucaryotes. N’appartenant ni aux champignons, ni aux plantes ni aux animaux, les protistes représentent l'immense majorité de la diversité des eucaryotes. Ils évoluent dans des écosystèmes très divers, du plancton des océans et des cours d’eau aux sols…

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Nos ancêtres les protistes ?
20190066_0011
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Culture de protistes (êtres vivants unicellulaires mesurant entre 20 et 1 000 µm). Ils sont prélevés dans des échantillons d’eau issus de lacs pyrénéens à différentes altitudes et sont cultivés en laboratoire dans des milieux séparés. Le but premier est d'identifier un maximum d'espèces. Le comportement, la croissance et le suivi de ces cultures sont également étudiés dans différentes conditions (changements de température ou de nourriture). Cette expérience est principalement réalisée dans le…

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Culture de protistes
20190066_0013
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Prélèvement de protistes (êtres vivants unicellulaires mesurant entre 20 et 1 000 µm) dans un échantillon d’eau issu d’un lac pyrénéen. A l’aide d’une micropipette et d’un stéréomicroscope, qui grossit jusqu'à 65X, relié à une caméra et à un écran, les protistes sont prélevés un à un et transférés séparément dans des milieux de culture qui les maintiennent en vie et leur permettent de se diviser. Le but premier est d'identifier un maximum d'espèces dans des échantillons issus de lacs à…

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Prélèvement de protistes dans un échantillon d'eau issu d'un lac pyrénéen
20190066_0010
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Culture de protistes (êtres vivants unicellulaires mesurant entre 20 et 1 000 µm). Ils sont prélevés dans des échantillons d’eau issus de lacs pyrénéens à différentes altitudes et sont cultivés en laboratoire dans des milieux séparés. Le but premier est d'identifier un maximum d'espèces. Le comportement, la croissance et le suivi de ces cultures sont également étudiés dans différentes conditions (changements de température ou de nourriture). Cette expérience est principalement réalisée dans le…

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Culture de protistes
20210089_0004
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Virus géant "Mimivirus" vu en microscopie électronique à balayage. Ce type de virus dont la taille et la complexité génétique rivalisent avec les organismes cellulaires pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes. Les scientifiques ont étudié leur épigénome, c'est-à-dire l’ensemble des modifications épigénétiques de leurs génomes. Ils ont montré que leur ADN porte des marques épigénétiques. Les enzymes responsables, aux histoires évolutives complexes, sont parfois…

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Virus géant "Mimivirus" vu en microscopie électronique à balayage
20210089_0002
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Virus géant "Mollivirus sibericum" vu en microscopie électronique à balayage. Ce type de virus dont la taille et la complexité génétique rivalisent avec les organismes cellulaires pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes. Les scientifiques ont étudié leur épigénome, c'est-à-dire l’ensemble des modifications épigénétiques de leurs génomes. Ils ont montré que leur ADN porte des marques épigénétiques. Les enzymes responsables, aux histoires évolutives complexes,…

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Virus géant "Mollivirus sibericum" vu en microscopie électronique à balayage
20210089_0009
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Virus géants "Pandoravirus salinus" vus en microscopie électronique à balayage. Ce type de virus dont la taille et la complexité génétique rivalisent avec les organismes cellulaires pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes. Les scientifiques ont étudié leur épigénome, c'est-à-dire l’ensemble des modifications épigénétiques de leurs génomes. Ils ont montré que leur ADN porte des marques épigénétiques. Les enzymes responsables, aux histoires évolutives complexes,…

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Virus géants "Pandoravirus salinus" vus en microscopie électronique à balayage
20210089_0006
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Virus géant "Pithovirus sibericum" vu en microscopie électronique à balayage. Ce type de virus dont la taille et la complexité génétique rivalisent avec les organismes cellulaires pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes. Les scientifiques ont étudié leur épigénome, c'est-à-dire l’ensemble des modifications épigénétiques de leurs génomes. Ils ont montré que leur ADN porte des marques épigénétiques. Les enzymes responsables, aux histoires évolutives complexes,…

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Virus géant "Pithovirus sibericum" vu en microscopie électronique à balayage
20140001_0850
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Image colorisée d'une coupe du virus géant "Pithovirus sibericum", observé en microscopie électronique à transmission. Les virus géants sont les seuls virus visibles en microscopie optique, du fait d'un diamètre supérieur à 0,5 micromètre. "Pithovirus sibericum", vieux de plus de 30 000 ans (Pléistocène supérieur), mesure 1,5 µm de long pour un diamètre de 0,5 µm. Il a été découvert dans un échantillon de sol gelé en provenance de l'extrême nord-est sibérien. Sa taille et sa forme en amphore…

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Virus géant "Pithovirus sibericum"
20150001_0491
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Carte génomique du virus géant ”Pandoravirus salinus” découvert dans les sédiments des côtes chiliennes en 2013. Le nombre de ses gènes rivalise avec celui de certains microorganismes cellulaires eucaryotes. Le terme "Pandoravirus" évoque à la fois sa forme en amphore et son contenu génétique mystérieux. Seul un infime pourcentage (6%) des protéines codées par les 2 500 gènes de "Pandoravirus salinus" ressemble à des protéines déjà répertoriées dans les autres virus ou organismes cellulaires…

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Carte génomique du virus géant ”Pandoravirus salinus”
20130001_1468
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Observation en microscopie électronique d'un "Pandoravirus salinus", un virus géant découvert dans les sédiments des côtes chiliennes. Le nombre de ses gènes rivalise avec celui de certains microorganismes cellulaires eucaryotes. Le terme "Pandoravirus" évoque à la fois sa forme en amphore et son contenu génétique mystérieux. Seul un infime pourcentage (6%) des protéines codées par les 2 500 gènes de "Pandoravirus salinus" ressemble à des protéines déjà répertoriées dans les autres virus ou…

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Observation en microscopie électronique d'un "Pandoravirus salinus", un virus géant découvert dans l
20210015_0001
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Coronavirus SARS-CoV-2, le virus à l'origine de l'épidémie de la Covid-19, accrochés au niveau des cils de cellules épithéliales respiratoires humaines. Des grappes de virus au niveau des cils des cellules épithéliales ainsi que de très nombreuses vésicules cytoplasmiques contenant de larges accumulations de matériel viral et de nombreux virus en assemblage sont observés. Cette image a été obtenue par microscopie électronique à transmission sur la plateforme d’imagerie de l’Université Claude…

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20210015_0001
Coronavirus SARS-CoV-2
20200029_0001
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Coronavirus SARS-CoV-2, le virus à l'origine de l'épidémie de la Covid-19, accrochés au niveau des cils de cellules épithéliales respiratoires humaines. Il s'agit d’une des toutes premières images du virus SARS-CoV-2 isolé de patients en janvier 2020. Pour l’observer, les scientifiques ont reproduit les conditions d’infection du SARS-CoV-2 dans un modèle physiologique d’épithélium respiratoire humain reconstitué et cultivé en interface air/liquide (MucilAir™, Epithelix). Cette image a été…

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Coronavirus SARS-CoV-2
20210134_0001
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Interaction entre le récepteur humain ACE2 et le domaine d’ancrage au récepteur du virus SARS-CoV-2 (en bleu). Il s'agit de la première étape d'un processus qui permet l’entrée du virus de la Covid-19 dans les cellules humaines, et donc l'infection. Cette simulation moléculaire est utilisée pour tester l'impact d'une molécule (en bleu, blanc et rouge) sur l'interaction entre le récepteur humain et le domaine d'ancrage. La simulation numérique permet de développer des pistes de réflexion dans la…

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Interaction entre le récepteur humain ACE2 et le domaine d’ancrage au récepteur du virus SARS-CoV-2
20220013_0001
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Reconnaissance de l’ARN messager du virus SARS-CoV-2 (en bleu) par OAS1, une protéine du système immunitaire humain (en vert). OAS1 est l'une des enzymes clés déclenchant la réponse immunitaire innée lors de l'infection par SARS-CoV-2, et son activité a été mise en relation avec la sévérité de la Covid-19. La structure du complexe a été réalisée par modélisation et simulation moléculaire.

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OAS1 reconnaissant l'ARN messager du virus SARS-CoV-2
20210134_0002
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ARN polymérase de SARS-CoV-2 (en bleu) effectuant la réplication de l’ARN viral (en rouge). Les virus étant incapables de répliquer leur matériel génétique eux-mêmes, ils utilisent la machinerie cellulaire de l'hôte qu'ils ont infecté. Les cellules infectées se mettent alors à produire de nouveaux virus au détriment de leurs fonctions vitales. Les médicaments antiviraux visent à bloquer ce processus afin de ralentir ou de stopper la propagation du virus dans l'organisme. L'utilisation d…

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ARN polymérase de SARS-CoV-2 effectuant la réplication de l’ARN viral
20170080_0017
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Protocole de vaccination muqueuse dessiné sur une paillasse qui a été utilisé pour vacciner des lapins afin d’évaluer in vivo l’induction d’une réponse immunitaire anticorps protectrice contre le VIH. Les lapins vaccinés sont ensuite soumis à différents dosages d’anticorps dans le cadre du développement d’un vaccin prophylactique contre le VIH. L'équipe "Entrée muqueuse du VIH et immunité muqueuse" dirigée par Morgane Bomsel a construit une banque combinatoire d'IgAs à partir d’échantillons…

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Protocole de vaccination dessiné sur une paillasse
20160102_0010
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Observation de coupes de poumons de souris infectés par le pathogène pulmonaire "Mycobacterium tuberculosis" (Mtb), l'agent pathogène de la tuberculose. Les chercheurs quantifient le degré d'inflammation des ces coupes. Ils comparent l'infection par la souche sauvage de Mtb à une souche de Mtb mutée pour un gène impliqué dans la virulence. Ils vérifient ainsi que le mutant génère un degré d'inflammation plus faible par rapport à la souche sauvage, preuve que le mutant serait moins virulent. Le…

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Observation de coupes de poumons de souris infectés par l'agent pathogène de la tuberculose
20160115_0001
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Macrophages humains infectés par le VIH et par "Mycobacterium tuberculosis", l’agent responsable de la tuberculose. Ces macrophages sont marqués en immunofluorescence et observés au microscope en fluorescence. Le VIH est marqué en rouge, tous les macrophages en vert et leurs noyaux en bleu. Les macrophages, cellules de l’immunité, sont d'abord extraits du sang de donneurs sains. Ils sont ensuite mis en culture puis co-infectés par le VIH et "Mycobacterium tuberculosis". Les cellules infectées…

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Macrophages humains infectés par le VIH, marqués en immunofluorescence
20210004_0001
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Le coronavirus pandémique SARS-CoV2 à la surface des cellules infectées visualisé par microscopie de super-résolution STED 2D. Les images montrent le coronavirus SARS-CoV2 (en magenta), d’une taille d’une centaine de nanomètre, et l'actine cellulaire (en vert) de la cellule infectée productrice où des centaines de particules virales sont comme collées à sa surface.

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Coronavirus pandémique SARS-CoV2 à la surface des cellules infectées visualisé par microscopie
20100001_0628
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Deux espèces de "Porphyra" : " P. leucosticta", grande feuille brune et "P. linearis", petites feuilles rougeâtres, ramassées sur des plages près de Roscoff en Bretagne. Le porphyrane, un polymère de sucre présent dans l'algue "Porphyra" utilisée pour préparer les sushis, est dégradé par l'enzyme porphyranase. Cette nouvelle activité enzymatique a été identifiée chez les bactéries marines, mais aussi au sein de bactéries peuplant les intestins des Japonais. Ces derniers seraient entrés en…

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Deux espèces de "Porphyra" : " P. leucosticta", grande feuille brune et "P. linearis", petites feuil
20220008_0001
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Dix photos de coccolithophores de plusieurs espèces, placées sur un fond étoilé suivant une éclipse voulant représenter la course de la Terre autour du Soleil. Ce groupe de phytoplancton a la particularité de s'entourer de plaques de calcaire, appelées coccolithes, dont les formes varient selon les espèces. Des scientifiques ont montré que l'orbite de la Terre dicte leur évolution biologique. Lorsque l'orbite est presque circulaire, comme actuellement, la zone équatoriale présente des saisons…

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Coccolithophores sur un fond étoilé, évoquant la course de la Terre autour du Soleil
20070001_0793
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"Strombidinopsis sp.", cilié de l'ordre des "Choreotrichida", issu de prélèvements d'eau du bassin de Marennes-Oléron réalisés durant le suivi 2006 du programme national PNEC, à raison d'un ou deux prélèvements par mois sur 5 points du bassin (pointe sud d'Oléron, Boyard, Brouage, estuaire de la Charente, Château d'Oléron). L'objectif est d'étudier le fonctionnement du réseau trophique et de caractériser les communautés planctoniques qui le composent. L'identification de l'espèce est incertaine…

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"Strombidinopsis sp.", cilié de l'ordre des "Choreotrichida", issu de prélèvements d'eau du bassin d
20130001_2023
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Mésocosme, sorte de tube à essai flottant, déployé dans la baie de Villefranche-sur-Mer pour une expérience test. Il est formé d'un immense sac en plastique de 50 m3 maintenu par une structure de 8 m de haut. Il emprisonne l'ensemble du plancton. La concentration de CO² dans ce sac peut être modifiée. Une cinquantaine de paramètres chimiques et biologiques peuvent être mesurés et des échantillons peuvent être prélevés. Ce type de mésocosme permet d'étudier l'effet de l'acidification des océans…

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Mésocosme, sorte de tube à essai flottant, déployé dans la baie de Villefranche-sur-Mer
20210046_0046
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Diatomée centrique du genre "Actinocyclus" collectée en janvier-février 2019 dans la partie Pacifique de l'océan Austral, au nord de la mer de Ross, pendant la campagne océanographique The Ross Sea Environment and Ecosystem Voyage - TAN1901. Cette image a été réalisée en microscopie optique avec le procédé de "focus stacking", qui permet de combiner plusieurs images pour en obtenir une seule avec une profondeur de champ élevée.

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Diatomée centrique du genre "Actinocyclus" collectée en janvier-février 2019 dans l'océan Austral
20210059_0013
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"Spumellaria" de la famille "Actinommidae", collecté en janvier-février 2019 dans la partie Pacifique de l'océan Austral, au nord de la mer de Ross, pendant la campagne océanographique The Ross Sea Environment and Ecosystem Voyage - TAN1901. Il fait partie des "Rhizaria" des animaux microscopiques unicellulaires, qui, comme les diatomées, utilisent le silicium dissous pour construire un squelette de silice. Alors que les diatomées sont des algues et dérivent dans les couches de surface de l…

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"Spumellaria" de la famille "Actinommidae" collecté en janvier-février 2019 dans l'océan Austral
20210059_0012
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"Phaeodaria" de la famille des "Coelodendridae", probablément "Coelechinus wapiticornis" mais cela pourrait aussi être "Coelodendrum ramosissimum", collecté le 28 janvier 2019 dans la partie Pacifique de l'océan Austral, au nord de la mer de Ross (72°43.231 S 179°33.433 W), pendant la campagne océanographique The Ross Sea Environment and Ecosystem Voyage - TAN1901. Il fait partie des "Rhizaria" des animaux microscopiques unicellulaires, qui, comme les diatomées, utilisent le silicium dissous…

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"Phaeodaria" de la famille des "Coelodendridae" collecté le 28 janvier 2019 dans l'océan Austral
20210046_0018
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"Phaeodaria Protocystis balfouri" de la famille des "Challengeridae", collecté le 8 octobre 2018 dans l'océan Atlantique (26.65°W, 7.47°N), lors de la campagne Atlantic Meridional Transect - AMT28. Il fait partie des "Rhizaria" des animaux microscopiques unicellulaires, qui, comme les diatomées, utilisent le silicium dissous pour construire un squelette de silice. Alors que les diatomées sont des algues et dérivent dans les couches de surface de l’océan, les "Rhizaria" sont hétérotrophes et…

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"Phaeodaria Protocystis balfouri" collecté le 8 octobre 2018 dans l'océan Atlantique
20210089_0003
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Virus géants "Mollivirus sibericum" vus en microscopie électronique à balayage. Ce type de virus dont la taille et la complexité génétique rivalisent avec les organismes cellulaires pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes. Les scientifiques ont étudié leur épigénome, c'est-à-dire l’ensemble des modifications épigénétiques de leurs génomes. Ils ont montré que leur ADN porte des marques épigénétiques. Les enzymes responsables, aux histoires évolutives complexes,…

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Virus géants "Mollivirus sibericum" vus en microscopie électronique à balayage
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Virus géants "Pandoravirus salinus" vus en microscopie électronique à balayage. Ce type de virus dont la taille et la complexité génétique rivalisent avec les organismes cellulaires pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes. Les scientifiques ont étudié leur épigénome, c'est-à-dire l’ensemble des modifications épigénétiques de leurs génomes. Ils ont montré que leur ADN porte des marques épigénétiques. Les enzymes responsables, aux histoires évolutives complexes,…

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Virus géants "Pandoravirus salinus" vus en microscopie électronique à balayage
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Virus géants "Pithovirus sibericum" vus en microscopie électronique à balayage. Ce type de virus dont la taille et la complexité génétique rivalisent avec les organismes cellulaires pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes. Les scientifiques ont étudié leur épigénome, c'est-à-dire l’ensemble des modifications épigénétiques de leurs génomes. Ils ont montré que leur ADN porte des marques épigénétiques. Les enzymes responsables, aux histoires évolutives complexes,…

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Virus géants "Pithovirus sibericum" vus en microscopie électronique à balayage
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Virus géants "Mimivirus" vus en microscopie électronique à balayage. Ce type de virus dont la taille et la complexité génétique rivalisent avec les organismes cellulaires pourraient jouer un rôle métabolique majeur dans de nombreux écosystèmes. Les scientifiques ont étudié leur épigénome, c'est-à-dire l’ensemble des modifications épigénétiques de leurs génomes. Ils ont montré que leur ADN porte des marques épigénétiques. Les enzymes responsables, aux histoires évolutives complexes, sont parfois…

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Virus géants "Mimivirus" vus en microscopie électronique à balayage
20190014_0015
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Souche bactérienne libérant des composés antifongiques en confrontation avec "Botrytis cinerea" (en marron), au laboratoire commun BioPlantProducts LRSV/De Sangosse. "Botrytis cinerea" est un champignon phytopathogène, c'est-à-dire un parasite qui provoque des maladies sur les plantes. L’objectif de BioPlantProducts est de développer des produits d’origine naturelle, comme cette souche bactérienne, capables de protéger les cultures végétales des maladies ou de stimuler la croissance des plantes…

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Souche bactérienne libérant des composés antifongiques en confrontation avec un champignon
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Vasques d'eau hyperacide et cheminées hydrothermales sur le dôme de Dallol, un environnement unique sur la planète situé dans la dépression de Danakil, en Ethiopie. La couleur verte de l'eau est due à la présence de fer réduit en solution. En janvier 2016, les chercheurs ont réalisé une expédition scientifique dans cette région située sur le rift qui traverse la région Afar, l'un des deux endroits au monde où la croûte océanique émerge en surface. Il s'agit d'un environnement multi-extrême qui…

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Vasques d'eau hyperacide et cheminées hydrothermales sur le dôme de Dallol, en Ethiopie
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Voici "Euphysetta lucani", un danseur étoile de la compagnie des "Rhizaria". Normalement présent sur scène dans les profondeurs de l’océan, ce spécimen a été aperçu en surface, entre deux eaux de l’Atlantique nord. S’il ne mesure que 250 microns, le rôle de cet animal planctonique unicellulaire dans les écosystèmes marins pourrait être fondamental. En extrayant le silicium des océans pour bâtir leur minuscule squelette de verre - en silice biogénique -, ces protistes sont en compétition avec…

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Dancing in the twilight
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Prélèvement d'une colonie bactérienne issue du microbiote d'arabette des dames, "Arabidopsis thaliana", sur un milieu gélosé en conditions stériles. Cette colonie bactérienne sera incorporée à la collection de souches bactériennes représentatives du microbiote foliaire des populations naturelles d'"Arabidopsis thaliana" dans l'ouest de la région Occitanie. Après identification de son affiliation taxonomique, cette souche pourrait être caractérisée au niveau de son génome et de son effet sur la…

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Prélèvement d'une colonie bactérienne issue du microbiote d'arabette des dames
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Réacteur dans lequel sont placés des microorganismes et du béton pour étudier leurs interactions. Les objectifs sont d'observer les phénomènes de bio détérioration des bétons, c'est-à-dire la détérioration accélérée par la présence de microorganismes sur la surface des bétons. C'est aussi de comprendre le rôle du béton sur l'activité métabolique des microorganismes, comment ce que le matériau cimentaire relargue influence leur activité. Les applications concernent la durabilité des matériaux…

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Réacteur dans lequel sont placés des microorganismes et du béton
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Formation d'un biofilm électroactif à partir de terreau de jardin dans un réacteur bioélectrochimique à température ambiante. Dans ce réacteur sont mélangés de l'eau, du terreau et une solution de chlorure de potassium. Une électrode en tissu de carbone y est introduite et est polarisée à -0.2 V/ECS pendant vingt jours. Des densités de courant d'environ trente ampères/m2 sont obtenues. L'objectif de cette expérience est de trouver les conditions optimales pour former des biofilms électroactifs…

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Formation d'un biofilm électroactif à partir de terreau de jardin
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Optimisation des performances d'un biofilm électroactif dans un milieu synthétique contenant des nutriment et vitamines pour booster la croissance bactérienne. Un biofilm électroactif a été préalablement formé sur une électrode en tissu de carbone dans du terreau de jardin. Ce biofilm est ensuite transférer dans un milieu synthétique afin d'augmenter les densités de courant produites. L'objectif de cette expérience est de trouver une stratégie pour former des biofilms électroactifs optimaux…

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Réacteur bioélectrochimique dans lequel un biofilm est formé à partir de terreau de jardin
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Bactérie fossile "Leptotrichites resinatus" dans l'ambre, vue en fausse couleur en microscopie confocale à fluorescence laser. Les réseaux filamenteux de cette bactérie vieille de 100 millions d'années ont colonisé la résine d'arbre, en se développant de manière centripète avant son durcissement. Le vide central correspond à l'emplacement des cellules originelles. Tout autour, la bactérie a construit plusieurs épaisseurs d'une gaine, en partie fibrilleuse, destinée à protéger son matériel…

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Bactérie fossile "Leptotrichites resinatus" dans l'ambre
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Débris de plastique, colonisé par une communauté bactérienne au point d'être presque entièrement recouvert de biofilm. Ce microplastique est observé en microscopie électronique à balayage. L'image est colorisée. Ce plastique a été collecté dans le gyre océanique de l'Atlantique nord, zone où s’accumulent les déchets plastiques flottants, en mai 2014 lors des expéditions 7e Continent. Le biofilm est une communauté bactérienne qui se développe sur les débris de plastique flottant en mer, il a été…

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Débris de plastique, colonisé par une communauté bactérienne
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Diatomée sphérique au milieu d’un biofilm sur un microplastique observé en microscopie électronique à balayage. Ce microplastique a été collecté dans le gyre océanique de l'Atlantique nord, zone où s’accumulent les déchets plastiques flottants, en mai 2014 lors des expéditions 7e Continent. Le biofilm est une communauté bactérienne qui se développe sur les débris de plastique flottant en mer, il a été baptisé "plastisphère".

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Diatomée sphérique au milieu d’un biofilm sur un microplastique
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Laboratoire coopératif Ebi-Carbios regroupant le CNRS, l'Université de Poitiers et la société Carbios. Il développe des technologies éco-innovantes dans le domaine des plastiques biodégradables. L'objectif est d'isoler et de caractériser des souches bactériennes capables de dégrader les polymères biosourcés (issus de la matière première végétale). Les chercheurs identifient des microorganismes ou des activités biologiques à partir de la biodiversité naturelle de composts.

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Analyse de souches bactériennes capables de dégrader des polymères biosourcés
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Laboratoire coopératif Ebi-Carbios regroupant le CNRS, l'Université de Poitiers et la société Carbios. Il développe des technologies éco-innovantes dans le domaine des plastiques biodégradables. L'objectif est d'isoler et de caractériser des souches bactériennes capables de dégrader les polymères biosourcés (issus de la matière première végétale). Les chercheurs identifient des microorganismes ou des activités biologiques à partir de la biodiversité naturelle de composts.

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Analyse de souches bactériennes capables de dégrader des polymères biosourcés
20210056_0011
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Ile australienne Heard-et-MacDonald vue depuis l'arrière du Marion Dufresne, lors de la mesure de l’effet d’île pour la campagne SWINGS. Cette île est située au sud du plateau de Kerguelen, une zone peu étudiée. Dans les eaux entourant certaines îles de l’océan Austral, les nutriments issus de la dissolution des sédiments (fer, zinc, nickel, etc.) fertilisent le phytoplancton, entraînant la formation de panaches de chlorophylle. Ce phénomène est provoqué par toutes les îles, le panache étant…

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Mesure de l’effet d’île de l'île Heard-et-MacDonald, Australie, durant la campagne SWINGS
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Mise à l’eau d’une bathysonde rosette, lors de la campagne SWINGS. Cette couronne de bouteilles échantillonneurs Niskin est utilisée pour prélever l’eau à différents niveaux de profondeur. Les bouteilles sont descendues ouvertes et refermées aux profondeurs souhaitées, grâce au câble électroporteur qui relie la rosette au navire. Les prélèvements sont ensuite alloués aux différentes équipes scientifiques, pour mesurer les éléments chimiques, les microorganismes, etc. qu’ils contiennent. La…

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Mise à l’eau d'une bathysonde rosette, lors de la campagne SWINGS
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Zone tampon humide artificielle de Rampillon (1,5 ha environ) en Seine-et-Marne. Les champs alentours sont drainés pour évacuer les eaux de pluie excédentaires. La zone tampon humide est un dispositif naturel permettant d'intercepter les flux de pesticides et de les épurer, grâce à l'activité microbienne du milieu. La fixation des pesticides se fait sur les végétaux, ils sont ensuite dégradés par la lumière ou l'activité microbienne du milieu.

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Zone humide artificielle de Rampillon

CNRS Images,

Nous mettons en images les recherches scientifiques pour contribuer à une meilleure compréhension du monde, éveiller la curiosité et susciter l'émerveillement de tous.