Résumé
La première réside dans le choix et l'utilisation de l'ergol, terme générique pour toute matière qui fournit de l'énergie pour la propulsion spatiale. En imaginant de nouvelles manières de stocker, traiter et accélérer l'iode, ils ont notamment pu montrer que cet ergol, peu coûteux, pouvait, sous forme solide, remplacer le xénon, un gaz très utilisé pour les systèmes de propulsion à plasma.
Deuxième axe d'innovation : la conception d'une technologie unique qui permet d'accélérer à la fois ions positifs et électrons, au lieu d'avoir une électrode différente pour émettre chaque type de particules. Leur objectif, face à l'augmentation du nombre de satellites lancés, est de rendre l'industrie spatiale plus durable. Le 3 novembre 2019 a eu lieu le premier lancement au monde d'un satellite propulsé à l'iode et dès 2020 ThrustMe signera ses premiers contrats commerciaux.