Résumé
A l'abbaye Notre-Dame des Anges dans le Finistère, de récents travaux de restauration ont mis au jour une centaine de poteries disposées dans les murs de l'édifice. Particulièrement répandue dans l'Europe du XVIe siècle, cette curiosité architecturale a éveillé l'attention d'historiens, archéologues, musicologues et acousticiens qui cherchent à en percer les mystères.
Si l'utilité première de ces pots est d'améliorer l'acoustique des lieux, leur forme et leur contenance étaient soigneusement étudiées pour réagir à certaines fréquences vocales. Ils étaient stratégiquement disposés près du choeur de l'église ou de la nef, dans le but de servir d'intermédiaire entre la prière des hommes et le chant des anges.
Référent(s) scientifique(s)