Résumé
Dominant les 17 000 hectares du Parc, le volcan de la Soufrière culmine à 1467 mètres. Les brouillards stoppés par le relief volcanique provoquent de fortes précipitations (10 à 12 m d'eau par an), qui en irrigant le massif, favorisent une végétation luxuriante. Des arachnides les plus typiques ou les plus remarquables du Parc sont observés dans leur milieu - sphaignes, savanes, forêts - lors de différentes activités.
L'étude détaillée (morphologie et biologie) de la mygale de la Soufrière, Holothele sulfurensis, est ensuite menée grâce à différentes techniques telles que le macrocinéma ou des images au ralenti et en accéléré.
Pour faciliter l'observation des comportements, des terrariums ont été installés. Holothele est suivie tout au long des grandes étapes de sa vie. Sont étudiés son adaptation à une climatologie particulièrement humide, son rôle au sein de l'écosystème comme prédateur et comme proie, sa croissance et sa mue, son comportement sexuel. La ponte, l'éclosion et les premières heures des petites araignées sont également montrées.
La mygale de la Soufrière participe ainsi à un ensemble complexe d'interactions garantes de l'équilibre des différents milieux du Parc National de la Guadeloupe