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Utilisation réservée à l’illustration des travaux de Laïla Nehmé

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© Hubert RAGUET / Mission archéologique de Madâin Sâlih / CNRS Images

Référence

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Charlène Bouchaud tamise des sédiments archéologiques afin d’en extraire les macro-restes végétaux, site antique de Hégra

Charlène Bouchaud, archéobotaniste et chercheur au CNRS, tamise des sédiments archéologiques afin d’en extraire les macro-restes végétaux qui seront ensuite identifiés. Il s’agit de sédiments qui proviennent du site antique de Hégra, dans la région d’Al-Ula, au nord-ouest de l’Arabie saoudite. La multiplication des prélèvements et leur analyse permettent de restituer le paysage végétal du site dans l’Antiquité et donc une partie des habitudes alimentaires des Nabatéens et de leurs successeurs, les Romains. C’est ainsi qu’ont été repérées les multiples espèces faisant partie du système agricole oasien mis en place par les Nabatéens, fondé sur la culture du palmier-dattier, d’arbres fruitiers, de céréales et de légumineuses. Hégra, également appelé Madâ’in Sâlih (al-Hijr en arabe), cité nabatéenne la mieux conservée avec Pétra en Jordanie, est le premier site saoudien à avoir été inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, en 2008. Depuis 2002, un programme franco-saoudien placé sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et de la Saudi Commission for Tourism and National Heritage (remplacée à partir de 2021 par la Commission Royale pour AlUla), explore et fouille le site. (Légende L. Nehmé, CNRS).

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Issues du même reportage : Cité antique nabatéenne de Hégra en Arabie Saoudite

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