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Utilisation réservée à l’illustration des travaux de Laïla Nehmé

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© Hubert Raguet / Mission archéologique de Madâin Sâlih / CNRS Images

Référence

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Partie restaurée du dallage et remontage très partiel du tétrapyle (monument à quatre colonnes) sur le site antique de Hégra

Partie restaurée du dallage et remontage très partiel – pour indiquer l’emplacement original des colonnes – du tétrapyle (monument à quatre colonnes) qui dominait le grand sanctuaire urbain (IGN 132) du site antique de Hégra, dans la région d’Al-Ula, au nord-ouest de l’Arabie saoudite. Ce sanctuaire a été construit, à l’intérieur du rempart de la ville (donc intra-muros), à la fin du premier siècle avant J.-C. Il était composé d’un "temple" haut (le tétrapyle) installé au sommet d’une butte rocheuse, et d’un "temple" bas entouré d’un vaste mur d’enceinte jouant le rôle de mur de téménos. Il est possible que ce haut lieu ait été consacré au dieu Soleil, dont Strabon nous dit qu’il était vénéré par les Nabatéens, ou encore au "dieu des Cieux", devant lequel un nabatéen demande à être commémoré dans une inscription nabatéenne trouvée en remploi à proximité. Hégra, également appelé Madâ’in Sâlih (al-Hijr en arabe), cité nabatéenne la mieux conservée avec Pétra en Jordanie, est le premier site saoudien à avoir été inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, en 2008. Depuis 2002, un programme franco-saoudien placé sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et de la Saudi Commission for Tourism and National Heritage (remplacée à partir de 2021 par la Commission Royale pour AlUla), explore et fouille le site. (Légende L. Nehmé, CNRS).

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Issues du même reportage : Cité antique nabatéenne de Hégra en Arabie Saoudite

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