Année de production
2018
Utilisation réservée à l’illustration des travaux de Laïla Nehmé
© Hubert RAGUET / Mission archéologique de Madâin Sâlih / CNRS Images
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Frise dorique et fronton triangulaire couronnant la porte de la chambre funéraire d’un tombeau rupestre monumental nabatéen. Ce tombeau, numéroté IGN 24, est daté de 35/36 apr. J.-C. et appartenait à la nécropole dite du Qasr al-Bint, dans la cité antique de Hégra, dans la région d’Al-Ula, au nord-ouest de l’Arabie saoudite. La frise dorique, où alternent triglyphes et métopes décorées d’une rosette, est surmontée d’un fronton triangulaire dont les acrotères servent de support à des urnes et à un aigle sculpté. Au centre du fronton est sculptée la tête d’une figure mythologique, Bès ou Humbaba, avec des serpents ondulants de chaque côté. Le serpent était un symbole protecteur dans l’Antiquité et on le trouve régulièrement représenté sur les monuments nabatéens. Comme les autres tombeaux rupestres retrouvés sur le site, il a été creusé et taillé directement dans les massifs de grès, sans échafaudage (faute de bois), du haut vers le bas. Hégra, également appelé Madâ’in Sâlih (al-Hijr en arabe), cité nabatéenne la mieux conservée avec Pétra en Jordanie, est le premier site saoudien à avoir été inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, en 2008. Depuis 2002, un programme franco-saoudien placé sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et de la Saudi Commission for Tourism and National Heritage (remplacée à partir de 2021 par la Commission Royale pour AlUla), explore et fouille le site. (Légende L. Nehmé, CNRS).
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2018
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