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20180076_0129

© Christophe HARGOUES / LMGC / CNRS Images

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Échantillons d’érable ondé

Erable ondé/bois figurés

Du point de vue des sciences de l’ingénieur, un « bon » bois est bien orienté et homogène. Dans l’arbre en tant qu’organisme vivant, au contraire, c’est l’homogénéité qui peut être considéré comme une singularité. Et du point de vue des utilisateurs du bois, des déviations d’orientation, ou des inhomogénéités, peuvent être considérées comme des « défauts » ou au contraire comme des « qualités » selon les cas de figures et les usages. Le cas des bois dits « figurés » est un bon cas d’étude de cet apparent paradoxes entre différents points de vue sur le bois. Il s’agit de types de bois où l’orientation principale des cellules ne suit pas l’axe du tronc, mais présente des réorientations plus ou moins périodiques selon différents schémas et directions matérielles. Il en résulte différentes « figures » d’un point de vue optique (bois ondés, pommelés, mouchetés, contrefilés, loupes et ronces…). Mais leurs propriétés, comme leurs origines biologiques, sont mal connues, ainsi que les compromis entre critères mécaniques et esthétiques qui interviennent dans leur sélection pour différents usages. Ici, une étude menée entre équipe Bois du LMGC et UR BioWooEB CIRAD sur de l’érable ondé, bois emblématique en ébénisterie et lutherie. Les caractéristiques macroscopiques de la figure ondée telles qu’amplitude et orientation sont mesurées par fendage et analyse d’image. Elles sont mises en relation avec des observations microscopiques de l’anatomie cellulaire et pariétale, puis avec les propriétés mécaniques et vibratoires macroscopiques.

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