
© Pauline VERLHAC/Mathias FAURE/CIRI/CNRS Images
Protéine NDP52 mutée régulant la maturation des autophagosomes
Référence
20150056_0001
Année de production
2015
Taille maximale
36.8 x 36.86 cm / 300 dpi
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Cellule humaine dans laquelle la protéine NDP52 est mutée pour sa capacité à réguler la formation d'autolysosomes (vésicules rouges). NDP52 présente une double fonction : l'acheminement des bactéries dans les autophagosomes et la régulation de la maturation de ces autophagosomes en autolysosomes afin de dégrader les bactéries. L'autophagosome est une vésicule qui se forme lors du processus d'autophagie au cours duquel une membrane intracellulaire en croissance encapsule des éléments du cytoplasme pour constituer cette vésicule. NDP52 mutée permet toujours la séquestration de la bactérie "Salmonella Typhimurium" (en bleu) dans des autophagosomes (vésicules jaunes), mais qui ne maturent plus en autolysosomes, compromettant ainsi la dégradation bactérienne. Ainsi, la dégradation par la voie autophagique de microorganismes intracellulaires dépend à la fois de la capacité à capturer les pathogènes dans les autophagosomes mais également à les dégrader dans les autolysosomes: ces deux phénomènes peuvent être régulés par une même protéine rendant plus efficace le contrôle d'infections par la cellule. Dans la mesure où des dysfonctionnements de l'autophagie sont associés à de nombreuses pathologies comme des cancers, des maladies neurodégénératives, inflammatoires ou encore des maladies infectieuses, la compréhension moléculaire de la régulation de l'autophagie est un challenge particulièrement prometteur.