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Olivier Magand (IGE CNRS) termine une MLD d'un an sur l'île de la Réunion. Il est accueilli au LAcy à Saint Denis et a passé cette année à mesurer en continu les concentrations de mercure atmosphérique dans différents milieux naturels et urbanisés de l'île, à l'aide d'instruments d'enregistrements déployés sur le terrain. Il dispose pour cela d'un analyseur continu de mercure atmosphérique gazeux (TEKRAN 2537) installé à l'Observatoire de Physique Atmosphérique de la Réunion (OPAR) au Maïdo, et de nombreux échantillonneurs atmosphériques passifs (PAS) dispersés sur l'île.
Olivier Magand prépare un nouvel échantilonneur de mercure passif PAS avant de le fixer sur le toit de l'OPAR de la Réunion, à 2200 mètres d'altitude. Les intérêts de ces nouveaux dispositifs très simples à mettre en ½uvre sont nombreux : ils ne nécessitent pas de motorisation (pompage passif, contrairement au TEKRAN), ils intègrent les données sur un mois complet, fonctionnent sous tous les climats et par toutes les conditions météo, et sont peu coûteux. Ces caractéristiques permettent d'en déployer beaucoup, partout, et facilement (et donc potentiellement par des opérateurs formés localement et non spécialistes). Leur intérêt scientifique est donc particulièrement fort, car il est possible de déployer ces PAS dans différentes régions de la planète avec un grand nombre de collaborateurs, et donc d'augmenter le maillage d'observation. Le PAS est donc très complémentaire du TEKRAN, qui permet quant à lui une analyse à haute fréquence (1 mesure / 15 minutes) dans un endroit particulier.