De la pierre au bras

Au village nyokholonké (sous-groupe malinké) de Tikankali au Sénégal oriental, il existe deux façons de communiquer avec les esprits de la brousse.
Après une promenade-découverte du village et de ses habitants, la caméra s'arrête au seuil de la maison du chef de famille d'une concession où sont dressées de petites pierres consacrées, autels domestiques et "fétiches", appelées jalango. Elles permettent à l'aîné de la famille de communiquer avec les esprits de la brousse.
Un jeune homme étranger au village raconte comment sa maladie l'a amené à quitter Dakar pour se faire soigner par un devin guérisseur du village, le vieux Kanté. Puis il interroge celui-ci sur l'avenir d'une personne qu'il connaît. Le devin relève sa manche de chemise et observe les secousses spasmodiques de son biceps gauche habité alors par un esprit spécifique. Il interprète ces mouvements et indique ce qui doit être fait.