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Et vogue la recherche !
À l’heure où les océans sont de plus en plus menacés, les navires océanographiques français assurent une mission capitale pour comprendre les phénomènes qui les affectent et y apporter des réponses concrètes.
Ils sont chefs d’État, scientifiques ou représentants d’ONG et, du 9 au 11 février 2022, ils étaient à Brest pour échanger sur la place des océans dans l’écosystème global et l’économie mondiale. L’objectif est simple, comme l’a énoncé le président Macron, qui sera présent à ce One Ocean Summit : « protéger nos océans ». Certains chefs d’État devraient d’ailleurs profiter de cette occasion pour annoncer de nouvelles mesures allant dans ce sens.
Une mobilisation nécessaire, car la surface de la Terre est recouverte à plus de 70 % par les océans. Formidables réservoirs de biodiversité, qui abritent des millions d’espèces, ils subissent aujourd’hui une myriade de pressions inédites dans leur histoire. Surpêche, pollutions diverses, réchauffement climatique qui provoque la montée des eaux et la fonte des glaces sont autant d’interférences humaines qui fragilisent les écosystèmes marins et font perdre à l’océan son rôle de régulateur naturel du climat. Une spirale infernale qui impacte à son tour les activités humaines, et tout particulièrement la part croissante de la population qui vit à proximité des littoraux – mais pas seulement.
Il s’agit donc aujourd’hui à la fois de préserver la biodiversité marine, à l’heure où d’innombrables espèces sont menacées par la détérioration rapide de leur habitat, mais aussi de brider le réchauffement dont les océans sont autant les victimes que les catalyseurs.
Et pour lutter efficacement, il faut évidemment comprendre les divers phénomènes à l’œuvre, à proximité des côtes, mais aussi dans des zones très reculées – et qui, de ce fait, constituent des terrains d’étude privilégiés. C’est la force du déploiement des navires océanographiques français, qui arpentent tous les océans du globe pour y mener des missions scientifiques et tenter de mieux comprendre, notamment, les effets du réchauffement sur les espèces marines et les écosystèmes océaniques. Leurs noms : le Pourquoi pas ?, L’Atalante, le Téthys II, le Neomysis, l’Alis, L’Astrolabe... Récemment, c’est le Marion Dufresne qui est parti pour une nouvelle mission de relève et de ravitaillement au sein des Terres australes et antarctiques françaises (ou TAAF, qui regroupent notamment les archipels Crozet et Kerguelen), se transformant ainsi en véritable cordon ombilical entre la Métropole et ces îles du sud de l’océan Indien.
C’est à bord de ces navires que nous vous proposons aujourd’hui d’embarquer, à travers une sélection de reportages photos et vidéo.
Dossier du Journal du CNRS
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