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© Thibaut VERGOZ / IGE / CNRS Images

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Remplacement de deux échantillonneurs passifs de mercure gazeux atmosphérique

Des chercheurs du CNRS, de l’Université Grenoble Alpes et leurs collaborateurs internationaux ont démontré l’importance de l’absorption du mercure, polluant atmosphérique, par la végétation. Ils estiment que les feuilles des plantes séquestrent chaque année la moitié des émissions anthropiques globales de mercure soit environ 1 000 tonnes. À l’automne, les litières de feuilles ayant séquestrées le mercure le transfèrent aux sols. Cette pompe biologique joue ainsi un rôle important dans le transfert du polluant présent sous forme de trace dans l’atmosphère vers les écosystèmes aquatiques où il s’accumule jusqu’à des niveaux élevés à l’intérieur des poissons.
Olivier Magand (IGE CNRS) termine une MLD d'un an sur l'île de la Réunion. Il est accueilli au LAcy à Saint Denis et a passé cette année à mesurer en continu les concentrations de mercure atmosphérique dans différents milieux naturels et urbanisés de l'île, à l'aide d'instruments d'enregistrements déployés sur le terrain. Il dispose pour cela d'un analyseur continu de mercure atmosphérique gazeux (TEKRAN 2537) installé à l'Observatoire de Physique Atmosphérique de la Réunion (OPAR) au Maïdo, et de nombreux échantillonneurs atmosphériques passifs (PAS) dispersés sur l'île.

Olivier Magand procède au remplacement de deux échantillonneurs de mercure passifs dans la forêt primaire de Mare-Longue à La Réunion. Il ne reste plus que 7% de forêts primaires sur l'île. Les mesures dans l'écosystème forestier vont permettre de vérifier l'hypothèse que la végétation joue le rôle d'une pompe naturelle du mercure atmosphérique.

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