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© Thibaut VERGOZ / IGE / CNRS Images

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Bobines chauffantes de l'analyseur du mercure gazeux

Des chercheurs du CNRS, de l’Université Grenoble Alpes et leurs collaborateurs internationaux ont démontré l’importance de l’absorption du mercure, polluant atmosphérique, par la végétation. Ils estiment que les feuilles des plantes séquestrent chaque année la moitié des émissions anthropiques globales de mercure soit environ 1 000 tonnes. À l’automne, les litières de feuilles ayant séquestrées le mercure le transfèrent aux sols. Cette pompe biologique joue ainsi un rôle important dans le transfert du polluant présent sous forme de trace dans l’atmosphère vers les écosystèmes aquatiques où il s’accumule jusqu’à des niveaux élevés à l’intérieur des poissons.
Olivier Magand (IGE CNRS) termine une MLD d'un an sur l'île de la Réunion. Il est accueilli au LAcy à Saint Denis et a passé cette année à mesurer en continu les concentrations de mercure atmosphérique dans différents milieux naturels et urbanisés de l'île, à l'aide d'instruments d'enregistrements déployés sur le terrain. Il dispose pour cela d'un analyseur continu de mercure atmosphérique gazeux (TEKRAN 2537) installé à l'Observatoire de Physique Atmosphérique de la Réunion (OPAR) au Maïdo, et de nombreux échantillonneurs atmosphériques passifs (PAS) dispersés sur l'île.

L'analyseur TEKRAN 2537 utilisé par Olivier Magand pour ses mesures de mercure atmosphérique. Analyseur de vapeur de mercure élémentaire / Gaseus Elementary Mercury (GEM)) installé à l'OPAR à 2200 mètres d'altitude. Il s'agit d'un spectromètre de fluorescence atomique à vapeur froide (CVAFS). Le TEKRAN réalise en continu une mesure extrèmement précise de la concentration de mercure élémentaire dans l'atmosphère toutes les 15 minutes.
Pour mener ses recherches sur le mercure atmosphérique, Olivier Magand a déployé actuellement 5 de ces appareils dans le Monde. Les 4 autres sont actuellement en action en Antarctique (1 à Dumont Durville, 2 à Dôme C) et sur l'île d'Amsterdam (TAAF).

Bobines chauffantes servant à la désorption thermique du piège en or, après amalgamation du mercure dans l'air. Ces 2 bobines chauffent à 600°C par alternance toutes les 15 minutes afin de permettre ensuite la mesure de concentration du mercure élémentaire.

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