Résumé
Dès la création de sa revue littéraire "Les lettres modernes", Maurice Nadeau fait appel à Georges Limbour pour qu'il rédige des articles sur les expositions en cours et sur l'art en général. Ce dernier entretenait des rapports très étroits avec les intellectuels et les artistes de cette époque. Ne se consacrant qu'à son amour pour l'art, il apparaît comme un personnage à part, en marge des courants littéraires et artistiques, et tout à fait hermétique aux courants politiques.
Maurice Nadeau se remémore également différents voyages qu'il entreprit avec lui, en particulier ceux de Santiago et de La Havane en 1967. La Société européenne de culture y avait réuni les artistes cubains et des surréalistes français, qui avaient été enthousiasmés par le contexte révolutionnaire du pays où l'art se mélangeait étroitement avec la vie quotidienne. Maurice Nadeau, au vu des événements politiques et sociaux, ne retourna pas à Cuba au contraire de Georges Limbour qui continua à séjourner dans ce pays.