© CNRS Audiovisuel et le CRA-CNRS, octobre 1994
Numéro de notice
776
Haddrah et gargour
A Bahreïn, l'antique Dilmoun, la pêche a de tout temps joué un rôle fondamental, comme l'attestent les nombreux ossements de poissons mis au jour sur le site archéologique de Qala'at al Bahreïn. L'observation de techniques de pêche traditionnelles à l'aide de "haddrah" ou de "gargour", encore utilisées de nos jours, représente une source d'information complémentaire.
Les côtes basses de l'île ont favorisé la pêche aux "haddrah", grands pièges de 200 à 400 mètres de long, dans lesquels les poissons venus à marée haute se retrouvent prisonniers quand la mer se retire. Les espèces capturées qui vivent sur les fonds sont principalement des mérous, des empereurs, des daurades et des sigans ; elles sont identiques à celles qui sont déterminées dans les niveaux archéologiques, dès le 4ème millénaire. Mais ces pièges sont peu à peu abandonnés car le bouleversement de l'écosystème des côtes (remblaiement, destruction des coraux...) a entraîné une baisse du rendement de cette pêche.
La pêche aux "gargour", grandes nasses de 1 à 2,50 mètres de hauteur, est de plus en plus utilisée. Les lieux de pêche se situent à environ 50 kilomètres des côtes ; les gargour étant déposées dans des eaux peu profondes, ce sont les mêmes espèces qui sont capturées. Sur le marché, les poissons vendus ne proviennent que de la pêche aux gargour.
L'observation de ces pêches traditionnelles est riche d'informations sur un patrimoine en voie de disparition qu'il est urgent de garder en mémoire.
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