Résumé
Les cérémonies du Sigui, célébrées tous les soixante ans pendant sept années successives par les Dogon de la falaise de Bandiagara au Mali, commémorent la révélation de la parole orale aux hommes ainsi que la mort et les funérailles du premier ancêtre. La cinquième année des fêtes a lieu au village d'Idyeli.
Les hommes font une dernière retraite : à demi-enterrés dans des terriers-abris creusés dans la dune ils retrouvent la forme foetale. Trois dignitaires olubaru tournent les rhombes, faisant parler la voix de l'ancêtre mort et signalant la fin de la retraite : les hommes redescendent au village.
Près de la source permanente du ravin d'Idyeli les hommes et garçons s'habillent et se parent des atours du Sigui.
La procession grimpe vers la place publique en chantant au son du tambour, y pénètre en suivant la marche du serpent telle qu'on la retrouve peinte il y a 100 000 ans au plafond des cavernes dogon. Sur la place ils dansent et chantent les chants du Sigui autour de l'autel. Puis les Olubaru distribuent la bière de mil communielle.
Le lendemain la même cérémonie recommence avec les hommes d'un autre quartier venus honorer le village d'Idyeli.
Les hommes font une dernière retraite : à demi-enterrés dans des terriers-abris creusés dans la dune ils retrouvent la forme foetale. Trois dignitaires olubaru tournent les rhombes, faisant parler la voix de l'ancêtre mort et signalant la fin de la retraite : les hommes redescendent au village.
Près de la source permanente du ravin d'Idyeli les hommes et garçons s'habillent et se parent des atours du Sigui.
La procession grimpe vers la place publique en chantant au son du tambour, y pénètre en suivant la marche du serpent telle qu'on la retrouve peinte il y a 100 000 ans au plafond des cavernes dogon. Sur la place ils dansent et chantent les chants du Sigui autour de l'autel. Puis les Olubaru distribuent la bière de mil communielle.
Le lendemain la même cérémonie recommence avec les hommes d'un autre quartier venus honorer le village d'Idyeli.
