Résumé
Un premier groupe de scientifiques part à la recherche d'une plante de la famille des broméliacées. Il s'agit d'une plante épiphyte, c'est à dire qui pousse en se servant d'une autre plante comme support. Elle a la particularité de former un réservoir d'eau au coeur de ses feuilles permettant à des mini-écosystèmes aquatiques de se développer. Les chercheurs effectuent des prélèvements qui sont étudiés au laboratoire installé dans le camp.
Un deuxième groupe de chercheurs recense et liste toutes les « plantes à fourmis », désignées sous le nom plus scientifique de myrmécophytes. Ils étudient les interactions entre les différentes espèces et les comparent à des échantillons qu'ils ont récoltés dans d'autres zones de Guyane.
Enfin, un dernier groupe étudie la distribution des fourmis du sol jusqu'à la cime des arbres. On dénombre autour du camp des Nouragues plus de 200 espèces de ces insectes vivant sur la litière et presque autant dans la canopée. Un milieu d'une extrême richesse, un tiers de la biomasse animale dans cette forêt est constitué par les termites et les fourmis.