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Projet NPP-ARID

De grands lacs occupaient la Tunisie centrale pendant un épisode climatique appelé « période humide africaine », entre 10 000 et 6 500 ans avant notre ère.

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Par la suite, une longue période aride a fait disparaître ces lacs, au profit de paysages semi-arides. Dans le cadre du projet NPP-Arid, l’étude des grains de pollen et des spores de champignons permet de retracer les changements des paysages anciens et les activités humaines à partir du Néolithique, il y a environ 8 000 ans. Les analyses polliniques révèlent l’histoire des paysages en réponse à l’aridité croissante, la végétation méditerranéenne laissant progressivement la place aux steppes à graminées et armoise. L’identification de Podospora, une spore de champignon coprophile qui pousse sur les excréments d’animaux herbivores, témoigne de la présence de cette faune dans les steppes de la Tunisie centrale. Les marqueurs microscopiques de la végétation et des activités humaines illustrent les capacités d’adaptation des sociétés préhistoriques dans des milieux contraints par l’aridité et l’émergence de nouvelles pratiques, comme le pastoralisme, pendant le processus de néolithisation.
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Observation au microscope d'une spore de "Podospora", un champignon coprophile qui pousse sur les excréments d’herbivores. Piégée dans les sédiments des lacs disparus de la Tunisie centrale, cette spore témoignerait de l’émergence de la pratique du pastoralisme par les hommes préhistoriques à partir du Néolithique. Dans le cadre du projet NPP-Arid, l’étude des grains de pollen et des spores de champignons permet de retracer les changements des paysages anciens et les activités humaines à partir…

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Observation au microscope d'une spore d'un champignon coprophile poussant sur les excréments d’herbivores
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Les responsables du projet NPP-ARID travaillent dans la bibliothèque de l’Institut de paléontologie humaine, à partir des échantillons issus des carottages prélevés dans les sebkhas, qui sont les vestiges des lacs disparus de la Tunisie centrale. Ils organisent la recherche sur les grains de pollen et les microfossiles non polliniques, pour reconstruire l’histoire de la végétation steppique et du pastoralisme au cours des huit derniers millénaires. Dans le cadre du projet NPP-Arid, l’étude des…

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Les responsables du projet NPP-ARID travaillent dans la bibliothèque de l’Institut de paléontologie humaine
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C’est sur le plateau de palynologie du laboratoire Histoire Naturelle de l’Homme Préhistorique (HNHP) que sont extraits du sédiment les microfossiles non polliniques caractéristiques de la végétation et des activités humaines à partir du Néolithique. Celle-ci débuterait il y a environ 6000 ans avant notre ère en Tunisie centrale. Dans le cadre du projet NPP-Arid, l’étude des grains de pollen et des spores de champignons permet de retracer les changements des paysages anciens et les activités…

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Les microfossiles non polliniques sont extraits du sédiment
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Rechercher des marqueurs du pastoralisme en Tunisie centrale passe par l’analyse d’excréments actuels d’animaux domestiques, comme le mouton, pour identifier les spores de champignons qui poussent sur ces déjections d’animaux herbivores. Retrouver ces spores de champignons coprophiles dans des sédiments anciens témoignerait donc de la présence de ces animaux et de ces pratiques pastorales dans les milieux semi-arides tunisiens à partir du Néolithique. Dans le cadre du projet NPP-Arid, l’étude…

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Analyse d’excréments actuels d’animaux domestiques pour rechercher des marqueurs du pastoralisme en Tunisie centrale

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