20210028_0001

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Vol de mergules nains à Ukaleqarteq, Kap Höegh, Groenland est

Vol de mergules nains à Ukaleqarteq, Kap Höegh, Groenland est. Les oiseaux marins sont exposés à des concentrations de mercure alarmantes dans l’océan Arctique, un écosystème où les voies de méthylation et de bioaccumulation de ce polluant ne sont pas complètement connues. Une nouvelle étude propose une approche novatrice combinant le suivi spatial des oiseaux et l’analyse isotopique de leurs tissus pour tracer les sources du mercure à très large échelle spatiale dans les océans Arctique et subarctique. Cinq populations de mergules nains "Alle alle", dont les mouvements migratoires et les sites d’hivernage sont spécifiques à chaque colonie, ont été suivies. Les analyses isotopiques du mercure réalisées sur des plumes de la tête, indicatrices de la période hivernale, et des plumes du ventre, indicatrices de la période de reproduction estivale, ont permis un accès à des échelles temporelles d’exposition au mercure différentes, couvrant l’ensemble du cycle annuel des oiseaux. Ce temps d'intégration du mercure spécifique aux tissus a donc pu être combiné à la mobilité spatiale de chaque individu pour connaître leur exposition à ce polluant. Les résultats montrent des concentrations de mercure plus élevées chez les populations qui migrent dans les régions de l’est, côtes canadiennes et sud du Groenland, que chez celles des zones de l’ouest.

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