Têtard "Xenopus laevis" exposé à des polluants

Têtard "Xenopus laevis" âgé de 6 jours exposé à des polluants, observé à la loupe binoculaire puis analysé via ImageJ. Ici la coloration au bleu alcian afin de mettre en évidence les structures cartilagineuses. Ce marquage associé à un protocole de mesures biométriques automatisé, développé spécialement pour ce modèle, permet d'évaluer avec précision les impacts morphologiques d'expositions à des contaminants environnementaux. Les expositions sont donc réalisées, par exemple, avec des contaminants tel que le cadmium, le plomb, le cuivre (métaux), le glyphosate ou la deltaméthrine (pesticides).
Après l’étape d’acquisition des images, le traitement, la segmentation et l’analyse morphologique sont réalisées à l’aide d’un plug-in pour ImageJ développé spécialement pour ce modèle. Ainsi, en plus d’une description qualitative des éventuelles malformations, de nombreuses informations quantitatives sont disponibles automatiquement (longueur, périmètre, distance entre les yeux…).
De récentes études ont prouvé que 41% des espèces d’amphibiens sont menacées. Leur peau, très perméable, et leur contact avec l’eau les exposent particulièrement aux polluants.