Année de production
2015
© Matthieu LE BAILLY/UFC/Chrono-environnement/CNRS Images
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Oeuf d'"Eucoleus sp." (58 x 29 µm) retrouvé sur la dépouille d’un soldat sur un site de la Première Guerre mondiale, en Alsace. L'ornementation en forme de réseau à mailles fines et denses est bien visible. Les parasites intestinaux laissent des traces dans le corps humain bien après la dégradation d’une dépouille, pendant des dizaines voire des centaines d’années. Leurs œufs se conservent très bien grâce à une coque composée de chitine, substance très résistante. Après des fouilles archéologiques menées en 2011, les paléoparasitologues ont analysé des échantillons prélevés au niveau des cavités abdominales des dépouilles de trois soldats retrouvés sur les sites du Shwobenfeld et du Kilianstollen. Quatre parasites ont été identifiés : le ténia, l’ascaris, le thrichocéphale et le cappilari. L’absence d’hygiène, la promiscuité, les conditions d’accès à l’eau, la présence d'animaux comme le rat et la méconnaissance des maladies parasitaires à cette époque expliquent la présence de ces verminoses intestinales.
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2015
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