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© Thibaut VERGOZ / PRESHINE / CEH / IRD / CNRS Images

Reference

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Monastère de Kharikhola, au Népal

Le développement du tourisme dans le massif de l'Everest a entraîné une forte augmentation de la consommation d'eau douce dans les villages de vallées comme celle de Khumbu, célèbre voie d'accès à la plus haute montagne du monde, et très prisée des trekkeurs du monde entier.

La géographe Joëlle Smadja (Centre d'études himalayennes CNRS) collabore avec les glaciologues dans le projet multi-disciplinaire PRESHINE afin d'étudier comment les populations locales subissent les changements climatiques dans la région et s'y adaptent, dans le contexte de développement d'un tourisme de masse (trekkeurs) gourmand en énergie et producteur de déchets et autres pollutions. Tout ceci impacte fortement le mode de vie de ces populations de montagne depuis peu de temps.

Joëlle Smadja réalise des enquêtes dans le Solu, dans les basses montagnes du massif de l'Everest. Cette région se situe légèrement à l'écart du tourisme de masse, car en dessous de l'altiport de Lukla, principale porte d'entrée du massif de l'Everest pour la plupart des touristes. Dans le même temps, la chercheuse s'intéresse à l'arrivée imminente d'une route qui reliera le village de Khari Khola, la plus grosse bourgade du secteur (2040m) à Kathmandou. Ce sera la première route à jamais atteindre la vallée du Khumbu, et elle pourrait chambouler totalement l'organisation des flux de marchandises et de personnes, et apporter plus de touristes dans cette partie du massif aujourd'hui à l'écart.

Monastère (gompa) de Khari Khola.

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