Lâcher d’un ballon sonde dans l’atmosphère pour un radiosondage sur les bords de Seine, à Paris, durant la campagne de mesures Paname 2022.
© Cyril Frésillon / CNRM / CNRS Photothèque
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Sous le ciel bleu, la science
En cette journée mondiale de l’air pur pour des ciels bleus, nous vous invitons à jeter un œil sous le capot de la météorologie, science aussi diverse et indispensable que méconnue.
L’été touche à sa fin, et avec lui s’apprêtent à disparaître ces longues semaines sans nuages, où le Soleil seul vient troubler le bleu uniforme du ciel. Esthétiquement, on peut le déplorer, mais nul doute que pour agriculteurs et citadins étouffés par les multiples canicules estivales, c’est aussi un soulagement. Car cette année, la journée mondiale « de l’air pur pour des ciels bleus » (que de poésie !) prend évidemment une teinte particulière : les effets du dérèglement climatique se sont faits sentir avec une acuité inédite. Avec souvent ce constat déprimant en toile de fond que certains adeptes du déni confondent encore météo et climat.
Nous vous proposons un panorama des recherches en météorologie menées par les laboratoires du CNRS. Pour comprendre ce qui se joue actuellement à de multiples niveaux, il ne suffit pas de mesurer les températures. Il faut encore et toujours sonder l’atmosphère, grâce à des ballons qui sont de petits bijoux de technologie, arpenter sans relâche glaciers et littoraux, mettre au point des instruments capables de mesurer ces fameux « îlots de chaleur » qui rendent les villes irrespirables en été, ou encore analyser les sources des perturbations comme les gaz à effet de serre. La tâche est ardue en somme, mais elle est passionnante. Venez à la rencontre de nos météorologues, loin de ces cartes de France rouge vif qui ont envahi nos esprits cet été…
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