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Le cœur a ses raisons
Le 14 février fête l’amour et les amoureux.
Le « coup de foudre » est un mythe tenace, alimentant l’idée que l’amour naîtrait comme par enchantement, à la manière de ces pauvres princes ensorcelés par un philtre d’amour dans les contes de fées. Et quelque part, il y a de ça : la science étudie depuis déjà plusieurs décennies comment les êtres vivants se trouvent attirés parfois bien malgré eux les uns par les autres, dans un grand concert de phéromones, de stimuli sensoriels et de rites ancestraux. Certains vivront ce grand frisson mille fois ; d’autres passeront leur vie entière avec le même partenaire. Mais tous nous rappellent que dans l’immense majorité des cas, l’amour tend vers la même finalité : assurer la reproduction de l’espèce.
Mais revenons-en à des considérations plus romantiques, en cette journée des amoureux : il arrive parfois que la nature, qui comme chacun sait est bien faite, nous prenne de court en dessinant spontanément ce cœur qui bat la chamade à la vue de l’être aimé. Et alors, même pour le scientifique le plus endurci, c’est comme un shot de sérotonine – vous savez, cette hormone produite en présence de ceux qu’on aime. Vous voyez bien que la science, c’est comme l’amour : c’est un peu de la magie…
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