Actualité scientifique

La mangrove, une forêt les pieds dans l’eau salée

Forêt maritime atypique, soumise aux marées et aux alizés, elle joue un rôle primordial dans la dynamique des rivages tropicaux et fournit des services insoupçonnés aux populations et à l’environnement.

Parcelle de mangrove replantée avec l’espèce "Rhizophora" (delta de la Mahakam, Indonésie)
Parcelle de mangrove replantée avec l’espèce "Rhizophora" (delta de la Mahakam, Indonésie)

© François Fromard / ECOLAB / CNRS Photothèque

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Habitat pour de nombreuses espèces de poissons et crustacés, piège à carbone efficace, barrière naturelle atténuant l’énergie des tempêtes et des tsunamis, filtre pour certains polluants, la mangrove est encore dégradée et fragmentée dans de nombreux pays. Recouvrant aujourd’hui près de 150 000 km2, sa surface mondiale a reculé de près de 20 % jusqu’à la fin des années 2000. Aujourd’hui, toujours confrontée à la crevetticulture intensive, aux prélèvements de bois et sous l’emprise du développement urbain, son recul est cependant plus faible, sous l’influence des mesures de protection et de la prise de conscience de sa vulnérabilité.

Sensible aux modifications du niveau marin et à la récurrence des événements climatiques extrêmes liés à l’océan, la mangrove est aussi au premier rang des écosystèmes menacés par la crise climatique.

Découvrez, à travers nos vidéos et photos, un écosystème prolifique et fragile que les scientifiques étudient pour le protéger et le conserver, en particulier dans les territoires français où la mangrove se développe sur près de 100 000 hectares.

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Sur le littoral guyanais se produit un phénomène d'une grande singularité. Au coeur de la mangrove, des bancs de vases et de végétaux circulent le long des côtes de la Guyane, modifiant grandement le contour de son littoral. Cet écosystème de marais dynamique est étudié par le géographe Antoine Gardel et son équipe, qui ont mis au point des techniques d'observation pour mieux comprendre cette nature toujours changeante.

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Guyane, un littoral en mutation
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Les nanoplastiques dont la taille est inférieure au millième de millimètre sont la forme la plus fine de la pollution plastique. Des nano-déchets encore mal connus qui sont l'objet d'étude du projet de recherche Pepsea. Pour en étudier l'impact sur l'environnement, les chercheurs ont choisi la Guadeloupe. L'île qui est exposée à l'océan et au gyre Atlantique nord, une zone d'accumulation plastique, est le terrain d'étude parfait pour les chercheurs qui vont investir ses plages et ses mangroves…

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Nanoplastique, une soupe au goût amer ? (Le)

CNRS Images,

Nous mettons en images les recherches scientifiques pour contribuer à une meilleure compréhension du monde, éveiller la curiosité et susciter l'émerveillement de tous.