Légende
"Au-delà de la fiction familière du cyborg, notre corps a du mal à s’approprier les robots d’assistance ; même si la mécatronique progresse, l’interface humain/machine et l’intégration sensorimotrice de ces outils restent limitées. Ingénieur en génie industriel de formation, c’est en thèse que j’ai pris conscience de la nécessité de travailler sur la dimension humaine (biomécanique, neurosciences, etc.) autant que sur la machine. C’est là le cœur passionnant de ma recherche, faciliter la vie des personnes en situation de handicap en adaptant mieux ces prothèses ou exosquelettes au corps. Dans ce but, il faut aussi mesurer l’impact psychologique et social de cet outillage, d’où une collaboration étroite avec patients, médecins et chercheurs en sciences humaines et sociales, afin de ne pas perdre de vue l’humain dans sa complexité."