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Référence
20110001_1111
Manuscrit endommagé. Une encre ferrogallique, largement répandue pour l'écriture depuis le Moyen-Age
Manuscrit endommagé. Une encre ferrogallique, largement répandue pour l'écriture depuis le Moyen-Age jusqu'au début du XXe siècle, a été utilisée pour ce manuscrit. Cette encre provoque une altération importante du papier qui devient brun et cassant, jusqu'à parfois tomber en poussière. La dégradation du papier résulte de deux phénomènes : l'hydrolyse acide et l'oxydation de la cellulose. Des chercheurs ont montré que l'oxydation de la cellulose est le processus dominant de cette dégradation. L'oxydation est directement liée à la présence de fer dans le papier. Ces résultats montrent l'intérêt d'étudier des méthodes "anti-oxydantes" pour le traitement des manuscrits les plus endommagés.
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