Centre de recherche insulaire et observatoire de l'environnement (CRIOBE)

Coraux scléractiniaires blanchis durant l’épisode El Niño de 2015-2016 sur la pente externe de Moorea, en Polynésie française. Ce phénomène climatique saisonnier, qui a été particulièrement intense durant ces deux années, se caractérise par un réchauffement de l'eau dans une partie du Pacifique Sud. L'augmentation de la température est un facteur de stress pour le corail : elle entraine l'expulsion de l'algue avec laquelle il vit en symbiose et qui lui apporte oxygène et nutriments. Cette algue…

Structures en éperons sillons sur la pente externe de Moorea. Elles sont caractéristiques de la zone de déferlement peu profonde des îles récifales de Polynésie française. Les failles dans la barrière corallienne permettent le passage des eaux océaniques qui alimentent le lagon. Le CRIOBE est l’un des plus éminents laboratoires français pour l’étude des écosystèmes coralliens. Il développe une recherche pluridisciplinaire – à la croisée de l’écologie, la génétique et la chimie – axée sur les…

Coraux blanchis sur la pente externe de Moorea, en Polynésie française. Les pentes externes récifales s’éclaircissent parfois lorsque les eaux sont trop chaudes. Stressé par l'augmentation de la température, le corail expulse en effet l'algue avec laquelle il vit en symbiose et qui lui apporte oxygène et nutriments. Cette algue étant aussi responsable de sa couleur, le corail blanchit. Ce phénomène est réversible si la température de l’eau diminue mais, si elle reste élevée trop longtemps, il…

Ponte du corail "Acropora cytherea", une nuit d'octobre 2015 à Moorea, en Polynésie française. "Acropora cytherea" est un corail hermaphrodite : durant la ponte, il émet des milliers d'agrégats contenant de manière compactée des ovocytes et, au centre, des spermatozoïdes. Ces émissions de gamètes lui permettent de se reproduire de manière sexuée. Au bout de 30 à 40 minutes, les agrégats se cassent, libérant les gamètes mâles et femelles qui dérivent jusqu'à trouver un partenaire génétiquement…

Corail scléractiniaire du genre "Leptoseris", à Arue, Tahiti. Ce corail dur a été photographié à 70 m de profondeur. Il s'agit d'un corail profond.

Surface de la pente externe récifale de Tubuai dans l'archipel des Australes, en Polynésie française, après une forte mortalité corallienne induite par une période de températures anormalement chaudes. L'augmentation de la température est un facteur de stress pour le corail : elle entraine l'expulsion de l'algue avec laquelle il vit en symbiose et qui lui apporte oxygène et nutriments. Cette algue étant aussi responsable de sa couleur, le corail blanchit. Le phénomène est réversible si la…

Corail fouet ou corail noir de la famille des "Antipathaires", probablement du genre "Cirripates", à Vairao, Tahiti. Ce corail profond a été photographié à 100 m de profondeur.

Comptage des poissons récifaux sur la pente externe de Kiritimati, une île de la république des Kiribati. Un plongeur répertorie toutes les espèces rencontrées dans un couloir de plusieurs mètres compris entre le fonds et la surface de l'océan. Il compte le nombre d'individus et note leurs tailles. Cette étude s’inscrit dans le suivi à long terme de la santé de différents récifs dans tout l’océan Pacifique, réalisé par le Service National d'Observation Corail (SNO Corail) depuis 25 ans. Le…

Premier système de pépinière de coraux utilisé au CRIOBE à Moorea, en Polynésie française, pour élever des coraux. Il est constitué d’une support fixe sur lequel sont attachés les fragments coralliens, afin de les maintenir à 1m au dessus du sol. Un couvercle permet de protéger les boutures des prédateurs et d’améliorer le pourcentage de survie dans la pépinière. L’élevage des coraux dans des pépinières permet de suivre les performances des individus et des génotypes coralliens dans différents…

Nourrissage récréatif d'un requin-tigre, "Galeocerdo cuvier", sur la pente externe de Tahiti, en Polynésie française. Le nourrissage des requins ou "shark feeding" est une activité touristique très prisée qui entraîne de fortes retombées économiques dans cette région. Des scientifiques étudient son impact sur les animaux en prenant en compte les conséquences sur leur régime alimentaire, leurs capacités d’apprentissage ou la modification de leurs comportements et des relations entre les…

Corail encroutant "Montipora aequiturberculata" entourant une colonie d’"Acropora lutkeni" sur la pente externe de Moorea, en Polynésie française. Quand la pression des perturbations naturelles est moindre et que les coraux croissent, la compétition pour l’espace peut devenir une contrainte. Le CRIOBE est l’un des plus éminents laboratoires français pour l’étude des écosystèmes coralliens. Il développe une recherche pluridisciplinaire – à la croisée de l’écologie, la génétique et la chimie –…

Détail de l'oeil et du siphon d'un poulpe, "Octopus cyanea". Moorea, Polynésie française.

Un corail, peut-être "Montipora sp.", Fakarava, archipel des Tuamotu, Polynésie française. Les coraux constructeurs de récifs vivent en symbiose avec une algue unicellulaire qui grâce à la photosynthèse leur procure la majeure partie de leur énergie. Cette dernière est majoritairement dédiée à la synthèse d'un squelette calcaire qui est le fondement de la formation récifale. Ces coraux ont une croissance lente, vivent dans les eaux chaudes et limpides des régions tropicales, et dépendent d'un…

Paysage corallien, Fakarava, archipel des Tuamotu, Polynésie française. Les coraux constructeurs de récifs vivent en symbiose avec une algue unicellulaire qui grâce à la photosynthèse leur procure la majeure partie de leur énergie. Cette dernière est majoritairement dédiée à la synthèse d'un squelette calcaire qui est le fondement de la formation récifale. Ces coraux ont une croissance lente, vivent dans les eaux chaudes et limpides des régions tropicales, et dépendent d'un environnement…

Deux raies pastenagues, "Himantura fai", nagent au dessus d'une pente de sable. Lagon de Moorea, Polynésie française.

Un banc de perches à raies bleues, "Lutjanus kasmira", contre un tombant de corail (majoritairement "Pocillopora spp."). Atoll de Fakarava, archipel des Tuamotu, Polynésie française.

Un requin à pointes noires, "Carcharhinus melanopterus", intrigué par le plongeur. Pente externe, Moorea, Polynésie française. Les requins sont particulièrement vulnérables et en danger à l'échelle planétaire. Le travail des chercheurs consiste à comprendre les caractéristiques globales des populations chez certaines espèces, ainsi que les liens existant entre ces différentes populations. Les données de dynamique des populations obtenues, permettent par la suite d'optimiser les prises de…

Echelle entourée de surmulets à ligne jaune, "Mulloidichtys flavolineatus". Dans le lagon de l'atoll de Fakarava, archipel des Tuamotu, Polynésie française.

Une raie pastenague, "Himantura fai", à côté des bateaux qui amènent des touristes. Lagon de Moorea, Polynésie française.

Murène, "Gymnothorax zonipectis", au cours d'une plongée de nuit, Moorea, Polynésie française.

Tortue imbriquée adulte, "Eretmochelys imbricata". Sur les cinq espèces de tortues marines présentes en Polynésie française, la tortue imbriquée est la plus commune. Celle-ci, blessée par une flèche de fusil harpon à la nageoire antérieure droite, a été recueillie à la Clinique des tortues de Moorea et baptisée Aretemoe. Elle a été relâchée en milieu naturel, équipée d'une balise satellite qui permet aux scientifiques de l'association Te mana o te moana de suivre ses déplacements.

Une bulle d'air s'est coincée sur le substrat où l'on peut voir diverses espèces : éponges, algues et coralline. Lagon de Moorea, Polynésie française.

Un juvénile de bernard l'hermite, "Calcinus sp.". Moorea de nuit, Polynésie française.

Paysage corallien, Fakarava, archipel des Tuamotu, Polynésie française. Les coraux constructeurs de récifs vivent en symbiose avec une algue unicellulaire qui grâce à la photosynthèse leur procure la majeure partie de leur énergie. Cette dernière est majoritairement dédiée à la synthèse d'un squelette calcaire qui est le fondement de la formation récifale. Ces coraux ont une croissance lente, vivent dans les eaux chaudes et limpides des régions tropicales, et dépendent d'un environnement…

Un requin à pointes noires, "Carcharhinus melanopterus", intrigué par le plongeur. Pente externe, Moorea, Polynésie française. Les requins sont particulièrement vulnérables et en danger à l'échelle planétaire. Le travail des chercheurs consiste à comprendre les caractéristiques globales des populations chez certaines espèces, ainsi que les liens existant entre ces différentes populations. CLes données de dynamique des populations obtenues, permettent par la suite d'optimiser les prises de…

Corail "Pocillopora damicornis", dont la nutrition a été étudiée par les chercheurs du Centre scientifique de Monaco, dans les laboratoires du CRIOBE (Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement) situé dans la vallée d'Opunohu à Moorea, Polynésie française. Une fois rapportées au laboratoire depuis le récif, les petites colonies de corail sont hébergées dans un aquarium dont la température est très contrôlée.

Une raie pastenague, "Himantura fai", essaie d'attraper de la nourriture donnée par le plongeur. Lagon de Moorea, Polynésie française.

Un poisson-flûte, "Fistularia commersonii", d'habitude timide, se laisse approcher par le photographe. Atoll de Fakarava, archipel des Tuamotu, Polynésie française.

Ce petit dragonnet, "Diplogrammus sp.", observé de nuit, dresse sa nageoire dorsale pour paraître plus grand. Moorea, Polynésie française.

Banc de requins gris de récif, "Carcharhinus amblyrhynchos", dans une des passes de Fakarava, archipel des Tuamotu, Polynésie française. Ils se tiennent dans le courant, afin de se reposer en respirant sans effort. En effet, l'eau doit entrer par leur bouche et sortir par leurs branchies, ce qu'ils ne peuvent pas faire sans avancer... ou se tenir face à un courant fort. Les requins sont particulièrement vulnérables et en danger à l'échelle planétaire. Le travail des chercheurs consiste à…

Un juvénile de mollusque opisthobranche, probablement "Pleurobranchus grandis" . Moorea de nuit, Polynésie française.

Colonie de corail de feu, "Millepora sp." (Hydrozoa), Fakarava, archipel des Tuamotu, Polynésie française. Les coraux constructeurs de récifs vivent en symbiose avec une algue unicellulaire qui grâce à la photosynthèse leur procure la majeure partie de leur énergie. Cette dernière est majoritairement dédiée à la synthèse d'un squelette calcaire qui est le fondement de la formation récifale. Ces coraux ont une croissance lente, vivent dans les eaux chaudes et limpides des régions tropicales, et…

Petite bouture du corail "Pocillopora damicornis", dans un bécher d'incubation utilisé pour l'étude de sa nutrition par les chercheurs du Centre scientifique de Monaco, dans les laboratoires du Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE). Situé dans la vallée d'Opunohu à Moorea, Polynésie française, depuis sa création en 1971, le CRIOBE est devenu un acteur scientifique reconnu dans le monde entier et aussi une station de terrain pour tous les chercheurs français…

Un tétrodon à points blancs, "Arothron hispidus", se dissimule lors d'une plongée de nuit. Moorea, Polynésie française.

Le siphon d'un cône, "Conus sp.", prêt à utiliser sa flèche empoisonnée. Lagon de Moorea de nuit, Polynésie française.

Des stagiaires récoltent de petits fragments de coraux pour du bouturage, dans le lagon de Moorea, Polynésie française. Les objectifs de cette pépinière de coraux sont de pallier à différents besoins en coraux vivants : procurer des "colonies de référence" pour les travaux scientifiques (une collection, entretenue par bouturages successifs, avec une composition génétique homogène) et fournir des coraux aux associations impliquées dans le "sauvetage" de récifs et aux parcours aquatiques,…

Un arbre déraciné peut servir de perchoir à de nombreux oiseaux. Atoll de Tetiaroa, archipel de la Société, Polynésie française.

Colonie de corail "Porites rus" détachée du substrat, Moorea, Polynésie française. Les coraux constructeurs de récifs vivent en symbiose avec une algue unicellulaire qui grâce à la photosynthèse leur procure la majeure partie de leur énergie. Cette dernière est majoritairement dédiée à la synthèse d'un squelette calcaire qui est le fondement de la formation récifale. Ces coraux ont une croissance lente, vivent dans les eaux chaudes et limpides des régions tropicales, et dépendent d'un…

Un corail coussin de requin, "Culcita sp.", Moorea, Polynésie française. Les coraux constructeurs de récifs vivent en symbiose avec une algue unicellulaire qui grâce à la photosynthèse leur procure la majeure partie de leur énergie. Cette dernière est majoritairement dédiée à la synthèse d'un squelette calcaire qui est le fondement de la formation récifale. Ces coraux ont une croissance lente, vivent dans les eaux chaudes et limpides des régions tropicales, et dépendent d'un environnement…