Summary
Après un doctorat de biologie à l'université de Nantes et un postdoctorat à l'université de Californie à San Francisco (États-Unis), Nathalie Gaborit intègre le laboratoire de l'institut du thorax et rejoint le CNRS en 2015 comme chargée de recherche. Ses travaux visent à identifier les mécanismes physiopathologiques des arythmies cardiaques héréditaires, telles que le syndrome du QT long, le syndrome d'Hamamy ou encore le syndrome de Brugada, des maladies rares, graves et mal connues, associées à un risque élevé de mort subite cardiaque. L'originalité de son travail réside dans l'utilisation d'une technique de différenciation de cellules souches pluripotentes induites (iPS) humaines en cardiomyocytes, cellules contractiles qui composent le muscle cardiaque. Son objectif : mieux comprendre l'origine de ces arythmies en ouvrant une nouvelle voie de recherche sur l'implication de certains facteurs de transcription dans leur survenue, et ainsi faire émerger une médecine personnalisée dans le domaine des arythmies cardiaques.