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20180035_0176

© Thibaut VERGOZ / IGE / LGP / PRESHINE / IRD / CNRS Images

Reference

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Vidange d’une station GEONOR à proximité du mont Everest, au Népal

Expédition de glaciologie PRESHINE 2017, dirigée par Patrick Wagnon, glaciologue (IGE IRD) et guide de haute montagne. Durant un mois, une équipe composée de scientifiques français, népalais, belge et hollandais, réalisent des mesures sur les glaciaires Mera, Pokalde, et Changri-Nup, dans le massif de l'Everest. Ils mesurent en effet sur le long terme l'évolution du bilan de masse de ces glaciers dans le contexte de réchauffement climatique. Dans le cadre du programme de recherche interdisciplinaire PRESHINE, Ils collaborent avec des hydrologues et des géographes afin d'analyser comment les changements du climat impactent la masse des glaciers, ainsi que la dynamique du réseau hydrographique, dont dépendent les populations vivant dans les vallées de la région de l'Everest, au Népal.

La Pyramide, laboratoire partiellement désaffecté situé à 5050 mètres d'altitude, à quelques kilomètres du Changri-Nup, du Pokalde, et du Mont Everest.

La Pyramide est à l'origine un projet scientifique italien démarré en 1990 visant à étudier l'adaptation de l'Homme à l'altitude. Mais suite à des soucis financiers la Pyramide est désormais gérée par les népalais. Toutefois les fonds sont insuffisants pour la faire fonctionner. Aujourd'hui 2 techniciens népalais se relaient sur place pour surveiller les quelques dernières acquisitions de données automatisées (sismomètre, station DORIS, gaz atmosphériques). Pour Patrick Wagnon, c'est devenu essentiellement un lieu de stockage de matériel pour les travaux menés sur les glaciers environnants. Une station GEONOR y mesure tout de même les précipitations.

Cette station GEONOR mesure les précipitations de pluie et de neige. Patrick Wagnon et son étudiante Fanny Brun en téléchargent les données avant de la vidanger. Ils mettent de l'ethanol pour faire antigel, et de l'huile dessus pour empêcher l'évaporation. Autour du pluviomètre, des pièces métalliques pendent pour bloquer les turbulences. La station est également équipée d'un anémomètre, d'un thermomètre, et d'un hygromètre, pour corriger les erreurs dans les mesures de précipitations quand il y a du vent (tout ne tombe pas dans l'entonnoir).

Research program(s)

Scientific topics

CNRS Images,

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