Résumé
Des scènes de vie dans cet hôpital, privilégiant la démonstration de méthodes thérapeutiques originales, en particulier la musicothérapie (orchestre, fanfare, chorale), le psycho-ballet ou ateliers de thérapie "occupationnelle" respectant le goût des patients, permettent de comprendre le changement opéré dans les pratiques de soins.
Le vice-directeur et des médecins font un historique de cet établissement, autrefois un véritable enfer de 4 500 patients, parlent de l'ouverture vers les techniques cognitives comportementales et de la volonté de réinsérer les patients dans leur milieu familial. Les jeunes "psys" exposent leur désir de lever toute résistance envers la psychanalyse en la pratiquant dans leur métier en santé publique.
Toutefois, à la fin du film, des infirmières veulent savoir si une autorisation pour interviewer les patients a été demandée auprès de l'instance politique, c'est-à-dire au représentant du parti communiste dans l'hôpital. Leur intervention inopinée atteste d'une volonté de contrôle politique pesante sur l'institution hospitalière.