Reportage Photo

Lauréats Mécapixels 2021

Dans le cadre de son année thématique "Mécanique du futur", l’Institut des sciences de l’ingénierie et des systèmes (INSIS) du CNRS a lancé le 1er octobre 2021 un concours photo sur la mécanique.

20220011_0003
Le concours est ouvert à toute personne travaillant dans un laboratoire CNRS rattaché à l’INSIS principalement ou secondairement, en France ou à l’étranger. L’objectif, envoyer la plus belle image produite au cours des cinq dernières années illustrant sa recherche en sciences mécaniques.
13 médias
20220011_0003
Open media modal

Cette spirale, qui ne mesure que quelques dizaines de micromètres, a été reproduite à la surface d’un verre métallique - un alliage aux propriétés exceptionnelles - grâce au procédé de thermoformage. Les fissures proviennent de la rupture du moule lors de l’essai et ont été "tatouées" en même temps que la spirale ! Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0003
Spirale tatouée
20220011_0001
Open media modal

Plus grosse artère du corps humain, l’aorte n’a pas livré tous ses secrets. Des chercheurs en ont donc fait une réplique grandeur nature, en silicone, qu’ils appellent malicieusement "fantôme d’aorte". Elle est la pièce maîtresse de ce dispositif reproduisant les écoulements sanguins et permettant de les visualiser grâce à un laser vert. Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0001
Fantôme d’aorte
20220011_0002
Open media modal

Qui pourrait penser que cette boule qui semble figée dans la cendre est en fait une flamme ? Enfin… plus précisément, la simulation d’une flamme de 5 mètres de diamètre (en gris) se propageant au milieu d’obstacles (les arcs violets). But de l’opération : imaginer, pour les sites industriels, des designs ralentissant les flammes et limitant ainsi les risques d’explosion dévastatrice. Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0002
Rond de flamme
20220011_0004
Open media modal

Pas d'utilisation commerciale

Cette palette de couleurs, qui ne dépareillerait pas au milieu des œuvres d'art d'une galerie, représente en fait la déformation d’un acier à l’échelle du micromètre (10-6 m). Les grains de matière se sont allongés à l’horizontale, finissant par se fragmenter… ce qui, paradoxalement, augmente la résistance du matériau et retarde sa rupture. Des expériences précieuses pour améliorer les matériaux de nos véhicules. Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0004
Acier couché
20220011_0005
Open media modal

Quand des bulles de savon s’assemblent, l’architecture de la mousse obéit à des règles précises. Mais que se passe-t-il si on y ajoute un intrus, comme la lamelle élastique introduite en haut de cette colonne de bulles ? Eh bien la forme et la couleur caractéristique des bulles, visible en bas de la structure, changent radicalement. Et tout dépend alors des propriétés de l’importun ! Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0005
L’importun et la bulle
20220011_0006
Open media modal

Cette machine aux airs futuristes permet de mesurer les propriétés de matériaux innovants, dits "architecturés" car leur structure leur confère des propriétés mécaniques remarquables. Sur cette image, un réseau de cellules hexagonales, formant un nid d’abeilles artificiel, très utilisé dans l’aéronautique, est soumis à l’examen. Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0006
Réseau nid d’abeilles
20220011_0007
Open media modal

Objectif de l'expérience : simuler l’impact d’un jet de métal liquide sur la paroi d’un réacteur lors d’un accident nucléaire grave. Dans cette maquette, un jet d’eau chaude vient cogner un glaçon transparent. En suivant la forme et l’évolution de la cavité au fil du temps, les chercheurs peuvent identifier l’option qui permet le mieux de ralentir la fusion au cœur du réacteur. Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0007
Glaçon échaudé
20220011_0008
Open media modal

Utilisation uniquement dans le cadre du concours Mécapixel

Dans les laboratoires, les pièces automobiles sont soumises à rude épreuve. Objectif : prévoir la manière dont elles vont évoluer au fil du temps. Cette image révèle les contraintes exercées sur une pièce soumise à un chargement cyclique. On y voit des variations extrêmement faibles de température : 0,05 °C maximum sur cette image ! Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0008
Sous contrainte
20220011_0009
Open media modal

Ce paysage lunaire est celui d’une rupture. De la rupture d’une pièce de titane plus exactement, étudiée avec attention par les scientifiques qui veulent en comprendre les causes. L’énigme a été résolue : les "cratères" révèlent en fait des grains de poudre métallique qui n’ont pas fondu durant la fabrication de la pièce, devenant les talons d’Achille de la pièce. Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0009
Rupture de titane
20220011_0010
Open media modal

Une flamme esquissant un cœur, quoi de plus logique ? Derrière ses atours romantiques, cette flamme issue de la combustion d’hydrogène permet aux scientifiques d’étudier différents mécanismes de stabilisation des flammes… avec des applications allant des fournaises aux turbines utilisées dans l’aéronautique. Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0010
Cœur de feu
20220011_0011
Open media modal

Par Poséidon ! Des chercheurs ont créé des anneaux d’eau, comme celui que l’on voit au centre du disque gris. Ce dernier est un "substrat superhydrophobe", c’est-à-dire une surface sur laquelle l’eau n’adhère quasiment pas… à l’image d’une feuille de lotus. Ce beignet aquatique constitue un outil unique pour étudier les ondes les plus complexes. Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0011
Beignet d’eau
20220011_0013
Open media modal

Comment expliquer que des petites planètes telluriques aient un champ magnétique ? Les scientifiques tiennent un suspect : la neige de fer. Pour modéliser le phénomène selon lequel du fer solide s’écoulerait vers le centre du noyau liquide de ces planètes, ils ont étudié la chute de billes dans de l’eau. Verdict : cela provoquerait bien des turbulences potentiellement à l’origine d’un champ magnétique ! Cette image fait partie des lauréats du concours Mécapixel 2021.

Photo
20220011_0013
Neige de fer

Thématiques scientifiques

CNRS Images,

Nous mettons en images les recherches scientifiques pour contribuer à une meilleure compréhension du monde, éveiller la curiosité et susciter l'émerveillement de tous.