Légende
Simulation numérique des performances d'un vol d'avion aux vitesses de croisière (800/900 km/h). Ces expérimentations sont menées pour tenter de réduire l’importante énergie vibratoire générée par les tourbillons se formant sur les ailes qui sont à l’origine des nuisances sonores au décollage et à l’atterrissage d’un avion. A travers une approche biomimétique, les chercheurs, en collaboration avec des ingénieurs d’Airbus, s’inspirent des capacités des ailes de grands oiseaux à se déformer en temps réel. Ils ont utilisé pour leurs maquettes des matériaux intelligents relevant du morphing électroactif. Cet alliage à mémoire de forme, est actionné par l’électricité qu’il capte en partie de l’énergie produite par le vent. En cas de turbulences, l’aile se déforme. Ce mouvement insufflé sur l’extrémité des ailes vient interagir sur l’écoulement d’air et casse l’énergie des tourbillons. Ce dispositif permettra également de diminuer la trainée, force qui s’oppose à l’avancement de l’avion et ainsi de réduire la consommation de carburant.
