Le laboratoire Ecobio fête ses 25 ans !

Cette unité rennaise du CNRS et de l’Université de Rennes 1 analyse les dynamiques de la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes continentaux face aux changements globaux (climat, usage des terres) dans une optique de développement durable (gestion sobre des ressources naturelles, conservation). 

Les mécanismes reliant structure et fonction des écosystèmes sont au centre des travaux d’Ecobio sur le maintien de la biodiversité, les transferts de matière, l’adaptation aux contraintes et l’optimisation des services écosystémiques. Les conséquences écologiques et évolutives des changements en cours (contaminations environnementales, espèces invasives, artificialisation des milieux, déclin de la biodiversité) sont étudiées du gène au paysage avec la prise en compte des activités humaines comme facteur d’organisation.

Les dynamiques des pressions sur les écosystèmes et des réponses de ces écosystèmes sont étudiées grâce aux observations long terme. Les terrains d’observation et d’expérimentation des scientifiques d’Ecobio vont des sous-sols de la zone atelier Armorique aux îles des Terres australes françaises (Crozet, Kerguelen et Amsterdam), en passant par le Congo et le Maghreb où sont suivies deux espèces de primates (gorilles, magots) menacées d’extinction.

Le laboratoire dispose de quatre plateformes techniques de pointe en écologie expérimentale, écologie chimique, écologie moléculaire et informatique. Il renforce l’interdisciplinarité de ses recherches au sein de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Rennes (OSUR), dont il est membre fondateur, pour mieux comprendre les systèmes complexes que sont les écosystèmes continentaux et leurs interfaces et anticiper leurs évolutions.

L’anthropisation croissante, le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité continueront d’être au cœur des préoccupations sociétales et environnementales. Pour répondre à ces enjeux, ECOBIO compte à l’avenir utiliser toutes ses compétences pour trouver des solutions au déclin de la biodiversité (dans les trames vertes et bleues), comprendre les transferts et impacts des contaminants et optimiser les services écosystémiques en milieux agricole et urbain. Ses recherches sur les adaptations face au changement climatique seront renforcées pour répondre à la transition écologique.