20160113_0001

© Catherine SOCHA/RIDI/CNRS Images

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Epithélium intestinal d'une drosophile infectée oralement par la bactérie "Serratia marcescens"

Epithélium intestinal d'une drosophile infectée oralement par la bactérie "Serratia marcescens". En vert, un entérocyte (cellule intestinale) marqué génétiquement se purge de son contenu endommagé dans la lumière (l'espace intérieur) de l'intestin. En rouge apparaissent les filaments d'actine (en bas, ceux présents dans les muscles viscéraux et en haut, ceux qui sous-tendent la bordure en brosse des entérocytes) et en bleu les noyaux des cellules. Après avoir observé les premières heures qui suivent l'infection par "Serratia marcescens", les chercheurs ont montré que les entérocytes attaqués se purgent rapidement d'une grande partie de leur contenu cytoplasmique. Ils se débarrassent ainsi des organites endommagés, d'une partie des bactéries qui essayent de traverser la paroi intestinale et vraisemblablement des toxines bactériennes. Cela les protège de certains effets néfastes de l'infection. La purge des entérocytes provoque l'amincissement fort et temporaire de l'épithélium, la couche de cellules qui forme la paroi de l'intestin. Ce phénomène se retrouve également chez l'homme. Ces travaux pourraient, à terme, aider à mieux comprendre les maladies inflammatoires de l'intestin comme la maladie de Crohn.

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