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20210074_0006

© David VILLA / ScienceImage, CBI / INFINITy / CNRS Images

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Observation de cellules lymphoïdes innées de type 2 humaines cultivées avec différentes hormones stéroïdiennes

Observation au microscope de cellules lymphoïdes innées de type 2 (ILC2) humaines qui ont été cultivées avec différentes hormones stéroïdiennes. Les hormones sexuelles, naturellement présentes chez les hommes (androgènes) et chez les femmes (œstrogènes) peuvent influencer les cellules immunitaires comme les ILC2. Afin de mimer l'environnement dans lequel évolueraient ces cellules chez un homme ou une femme, les cellules sont cultivées dans des milieux contenant des hormones stéroïdiennes mâles ou femelles. Les scientifiques étudient depuis de nombreuses années les mécanismes biologiques responsables des différences liées au sexe dans l'immunité. Leur hypothèse est que les hormones sexuelles (œstrogènes et androgènes), via leurs récepteurs nucléaires, ainsi que les facteurs génétiques liés au chromosome X, agissent de manière intrinsèque dans certaines cellules du système immunitaire inné et adaptatif pour réguler leur fonction et/ou leur développement. Les voies biologiques responsables de ces différences entre les sexes ont commencé à être dévoilées et l’équipe "Différences liées au sexe dans l’immunité : mécanismes et physiopathologie", a apporté des contributions importantes dans ce domaine. Ses projets actuels portent sur l’étude du rôle du sexe dans la régulation des réponses immunitaires dans le contexte des maladies auto-immunes et infectieuses, ainsi que dans l’allergie.

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