
© Matthieu LE BAILLY/UFC/Chrono-environnement/CNRS Images
Embryophore de "Taenia sp" retrouvé dans les latrines d’un site de la Première Guerre mondiale
Reference
20150001_0487
Production year
2015
Max. size
13.55 x 10.16 cm / 300 dpi
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Embryophore de "Taenia sp" (35 x 31 µm) retrouvé dans les latrines d’un site de la Première Guerre mondiale, en Alsace. Les parasites intestinaux laissent des traces dans le corps humain bien après la dégradation d’une dépouille, pendant des dizaines voire des centaines d’années. Leurs œufs se conservent très bien grâce à une coque composée de chitine, substance très résistante. Après des fouilles archéologiques menées en 2011, les paléoparasitologues ont analysé des échantillons prélevés au niveau des cavités abdominales des dépouilles de trois soldats retrouvés sur les sites du Shwobenfeld et du Kilianstollen. Quatre parasites ont été identifiés : le ténia, l’ascaris, le thrichocéphale et le cappilari. L’absence d’hygiène, la promiscuité, les conditions d’accès à l’eau, la présence d'animaux comme le rat et la méconnaissance des maladies parasitaires à cette époque expliquent la présence de ces verminoses intestinales.