
© Thierry PEREZ/IMBE/CNRS Images
Petite murène porcelaine à l'intérieur d'une éponge
Reference
20150001_0358
Production year
2013
Max. size
30.89 x 23.16 cm / 300 dpi
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Petite murène porcelaine "Gymnothorax miliaris", cachée à l'intérieur d'une éponge du genre "Callyspongia", les Anses d'Arlet, à la Martinique, en décembre 2013. Aux Antilles, de telles éponges sont des "essentiels" des paysages sous-marins. Connues depuis des décennies pour produire une grande diversité de molécules spécialisées, les chercheurs tentent aujourd'hui de savoir si ces organismes pourraient constituer un "paysage chimique" structurant la biodiversité, en orientant les comportements de nage, de cache, la sélection de l’habitat de beaucoup d’organismes mobiles (mollusques, crustacés, poissons, tortues). Ces travaux relèvent de l’écologie chimique, une science interdisciplinaire qui s’appuie aujourd’hui sur la démocratisation de la métabolomique (Plateau MALLABAR de la Station Marine d’Endoume, IMBE), pour étudier les réseaux d’interaction médiés par des molécules libérées dans l’eau de mer. La métabolomique étudie l'ensemble des métabolites (sucres, acides aminés, acides gras par exemple) présents dans une cellule, un organe ou un organisme.