Actualité scientifique

Le patrimoine en mouvement

Consacrées cette année aux itinéraires, aux réseaux et à la mer, les Journées du patrimoine nous invitent à l’exploration. L’occasion de célébrer le territoire, mais aussi et surtout ses cartes.

Le mont Etna, en Sicile © Sonia COLLAVIZZA / Geo-Ocean / CNRS Images
Le mont Etna, en Sicile.

© Sonia COLLAVIZZA / Geo-Ocean / CNRS Images

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Traditionnellement consacrées à la découverte de lieux fixes, pour ne pas dire bien enracinés – le patrimoine, dans notre imaginaire commun est souvent associé à l’immuable –, les Journées du patrimoine 2024 font un pas de côté et nous invitent à la mobilité.

Elles s’articulent autour des thèmes « Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » et « Patrimoine maritime » donc de l’exploration, du voyage, du saut vers l’inconnu.

Ainsi nous propose-t-on, ces 21 et 22 septembre, des parcours de randonnées, des visites de phares emblématiques, des découvertes de notre riche patrimoine ferroviaire, ou de remonter l’histoire de l’aviation.

Autant de terra incognitae qui nous ramènent à celles sans qui tout cela n’aurait guère été possible : les cartes. Symboles de la conquête du monde par l’homme, les cartes nous invitent à rêver aux mille histoires qui se cachent derrière l’exploration de chaque trait de côte, chaque recoin de forêt, chaque contrée au climat extrême ou chaque coin de rue de notre quartier.

On concèdera volontiers que nos cartes contemporaines ultra précises ont perdu un peu du romantisme de celles que produisaient les grands explorateurs, avec leurs créatures fantastiques et leurs noms parfois pittoresques. Elles aussi racontent une histoire : celle de l’évolution de la science – géographique mais pas seulement –, et des usages des cartes dans presque toutes les disciplines scientifiques.

Suivez-nous donc hors des sentiers battus, et promenez-vous sur notre carte des cartes, de reportage en reportage !

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Étude d'une carte topographique de l'isthme Miquelon-Langlade, dans l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ces scientifiques appartiennent au WHOI (Woods hole oceanographic institution) et au CEFREM (Centre de formation et de recherche sur les environnements méditerranéens). Ils vont réaliser des profils du sous-sol de l'isthme, afin de comprendre sa formation et son évolution dans le temps et dans l'espace. Pour cela, ils utilisent un système géoradar (radar à pénétration de sol) qui…

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Étude d'une carte topographique de l'isthme Miquelon-Langlade
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Détermination d’un itinéraire pour la prochaine sortie sur le terrain à l’aide d’une carte IGN, dans le Massif de Belledonne, dans les Alpes. Le "terrain" en sciences humaines et sociales peut recouvrir des acceptions variées. Dans une enquête ethnographique, le terrain ne délimite pas uniquement un espace géographique. Le terrain est aussi un espace vécu où les chercheuses et les chercheurs rencontrent et entrent en relation avec des humains et non-humains, et s’impliquent plus ou moins…

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Détermination d’un itinéraire à l'aide d'une carte IGN, dans le Massif de Belledonne, dans les Alpes
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Paramétrage du sonar multifaisceaux Ping DSP depuis le laboratoire sec de la barge scientifique Nohu-Criobe, lors de la cartographie de la baie d'Opunohu, à Moorea, en Polynésie française. La barge est un laboratoire mobile dédié à l’étude de l’écosystème récifal constitué d’une plateforme de recherche équipée de technologies de pointe. Cet outil innovant peut être déployé temporairement au sein du récif corallien dans le cadre de projets nécessitant d’expérimenter directement sur le terrain…

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Cartographie de la baie d'Opunohu, Moorea, depuis la barge scientifique Nohu-Criobe
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Examen de cartes de navigation, sur la passerelle de l'Alis, le navire océanographique de l'IRD en Nouvelle-Calédonie, en vue du départ vers l'île de Vanikoro, dépendant des îles Salomon, dans le Pacifique sud-ouest. L'objectif de la mission Vanikoro en 2012 était la mesure de points GPS pour suivre les mouvements verticaux de l'île et comprendre leur lien éventuel avec le recul de la côte à certains endroits de l'île.

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Examen de cartes de navigation, sur la passerelle de l'Alis, le navire océanographique de l'IRD en N
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Abderrazak El Albani et une étudiante gabonaise observent une carte géologique de Franceville au Gabon. Sur ce site fossilifère gabonais, ont été découverts dans des sédiments vieux de 2,1 milliards d'années, des restes fossiles d'une impressionnante variété d'organismes coloniaux complexes, les plus anciens documentés à ce jour, de formes et de dimensions diverses, atteignant parfois 10 à 12 cm et une densité de plus de 40 spécimens au mètre carré.

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Abderrazak El Albani et une étudiante gabonaise observent une carte géologique de Franceville au Gab
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Carte des ressources minérales de la Grande Terre, en Nouvelle-Calédonie. Dans cette collectivité française, les altérations superficielles des roches ultrabasiques, roches magmatiques très pauvres en silice, sont exploitées pour le nickel. L'extraction s'effectue dans des mines à ciel ouvert, après décapage du couvert végétal, des sols et des terrains superficiels stériles pour atteindre les roches fertiles. Le projet "Dispersion des métaux de la mine au lagon" s'intéresse aux poussières…

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Carte des ressources minérales de la Grande Terre, en Nouvelle-Calédonie
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Carte des principaux sites archéologiques indo-iraniens du 7e au 2e millénaire av. J.-C. C'est à Merhrgarh, dans l'actuel Pakistan, qu'une amulette en cuivre du Chalcolithique ancien a été découverte dans les années 1980, sur une parcelle occupée il y a 6000 ans. Le secret de sa fabrication a été élucidé, grâce à une nouvelle approche d’imagerie spectrale de photoluminescence UV/visible. C'est le plus ancien objet fabriqué à la cire perdue. Ce procédé utilise un modèle, sculpté dans un matériau…

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Carte des principaux sites archéologiques indo-iraniens du 7e au 2e millénaire av. J.-C

CNRS Images,

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