© Laboratoire d'Anthropologie, Université de la Méditerranée, Faculté de Médecine Nord, UMR 6569, 2002
Numéro de notice
1080
Bleu égyptien (Le)
Depuis la plus haute antiquité, les Egyptiens ont cherché à imiter le bleu du lapis-lazuli dans leurs peintures. Vers 2600 avant J.C., ils ont réussi à synthétiser un pigment bleu à partir de minerai de cuivre, de sable calcaire et de natron. Les techniques de fabrication de ces pigments ont été décrites par les auteurs latins, Pline et Vitruve. Gérard Onoratini, préhistorien, chargé de recherche au CNRS, a réussi à reconstituer cette synthèse qu'il décrit ici dans ses moindres détails.
Les composants sont finement broyés puis mélangés à de l'eau. Des boulettes sont façonnées, mises à sécher puis placées dans un four. La température doit être maintenue à 1080°C pendant une journée. Il y a alors synthèse à l'état solide du pigment bleu (cuprorivaïte).
Broyées dans un mortier en agate, les boulettes donneront une poudre dont la finesse conditionne l'intensité du bleu. La peinture est enfin obtenue par mélange du pigment avec de la gomme arabique dissoute dans de l'eau.
La technique d'application de la peinture sur un enduit de plâtre, telle que la pratiquaient les artistes égyptiens, est également décrite.
Durée
Année de production
Définition
Couleur
Son
Version(s)
Support Original
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