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Chronique chantée du village de Luz noyé par les eaux du barrage d'Alqueva au Portugal. Polyphonie masculine de l'Alentejo. Images de l'ancien et du nouveau village reconstruit.

Comment parler d'endogamie villageoise et familiale ? Au village de Luz, de porte en porte et de rue en rue, Vánia nous présente ses parents plus ou moins éloignés. Une chronique de la vie au village, où se dégage une connaissance singulière des appellations, des filiations et des alliances, comme la maîtrise certaine d'un réseau "d'affins et d'alliés". Tantes, cousines, oncles et cousins se mêlent et s'emmêlent entre consanguins et classificatoires. Une promenade en forme d…

Dans le nord-ouest du Portugal, pour partager l'eau d'irrigation retenue dans de petits bassins-réservoirs de flancs de côteaux, les ayant-droits fabriquent et utilisent un instrument de mesure simple et original : "la cana". Il s'agit d'une canne de roseau graduée servant à mesurer des volumes d'eau. Son utilisation implique la connaissance des principes de roulement, d'équité et de partage collectif de la ressource, ainsi qu'une organisation sociale particulière qui se resserre au plus fort…

Les "cornas" ou conques servaient autrefois à Arbo, en Galice (Espagne) à indiquer le début et la fin des temps d'eau d'irrigation. Un sonneur de conque parcourait le parcellaire irrigué pour signaler de façon sonore les changements de bénéficiaires. Le son de la conque, le temps d'un été, organisait le rythme des activités sociales et agricoles. Une reconstitution de cette activité tombée en désuétude est filmée.

Dans le nord-ouest du Portugal (Alto Minho), durant la période estivale d'irrigation, la pierre de partage de l'eau est le point de rencontre obligé des irrigants. Sorte d'horloge solaire antique, elle sert de repère spatio-temporel dans le découpage des parts d'eau. Sont ici décrits son mode de fonctionnement général ainsi que la logique qui préside à l'organisation des tours d'eau et au partage entre les ayants-droit.