20240072_0001

© Julie FIRMIN / Jean-Léon MAITRE / UGBD / Institut Curie / CNRS Images

Référence

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Embryon humain au stade 4 cellules

Embryon humain au stade 4 cellules. L’ADN des cellules est visible en rouge et leur cytosquelette d’actine en bleu. La cellule de droite vient de séparer son génome en deux et s’apprête à se diviser. Chez l'humain, la compaction des cellules embryonnaires est une étape cruciale au bon développement de l’embryon. Le quatrième jour après la fécondation, les cellules se rapprochent les unes des autres avant de donner à l’embryon sa première forme. Une compaction défaillante empêche la formation de la structure qui garantit son implantation dans l’utérus maternel. Mais ce phénomène est encore mal connu. En étudiant les mécanismes en jeu, les scientifiques ont découvert que chez l'être humain, la compaction de l'embryon est impulsée par une contraction des cellules embryonnaires. Les difficultés de compaction ne seraient donc pas dues à un manque d’adhérence entre les cellules embryonnaires, comme ce qui était préalablement supposé, mais à des défauts de contractilité des cellules. Cette découverte ouvre la voie à une amélioration des techniques de fécondation "in vitro".

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