
© Olivier HAMANT / RDP / CNRS Images
Cellules de fleur réagissant au contact de l’oryzaline
Référence
20170087_0005
Année de production
2008
Taille maximale
4.61 x 6.64 cm / 300 dpi
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Cellules de fleur réagissant au contact de l’oryzaline, une molécule affectant le dépôt de cellulose dans la paroi des cellules végétales, observées en microscopie confocale. Les plantes ont une croissance très directionnelle, dans les tiges ou les racines, mais aussi à plus petite échelle puisque les cellules végétales sont souvent très allongées. Cela est dû aux propriétés de la cellulose qui canalisent la croissance des cellules dans une direction donnée. En utilisant l’oryzaline les cellules perdent la directionalité de leur croissance : d’un point de vue géométrique, les cellules se comportent alors comme des bulles de savons et les organes, ici, de la fleur, deviennent sphériques. Ces recherches se concentrent plus particulièrement sur le rôle des forces mécaniques dans le développement des plantes en combinant microscopie, biophysique et modélisation. L'objectif est de comprendre comment les cellules végétales résistent aux forces présentes dans les tissus, et en retour, comment les cellules utilisent ces forces pour contrôler la croissance cellulaire, et donc la forme des plantes.