Colorants, insectes et plantes séchées naturelles dans l’atelier d'une teinturière

Colorants, insectes et plantes séchées naturelles dans l’atelier bruxellois de Charlotte Marembert. Ils lui servent à préparer des mélanges permettant de teindre des bandelettes de tissus, afin de réaliser un nuancier, pour constituer une base de données de référence utilisée par des scientifiques de l’IRAMAT. Cette équipe spécialisée dans les archéomatériaux a mis au point une caméra hyperspectrale transportable, utilisable in situ, qui permet d’analyser l’état des œuvres du patrimoine, sans les altérer ou les dégrader. Cette méthode basée sur l'enregistrement des spectres de réflectance produit à chaque passage de la caméra sur l’œuvre, une série de spectres qui rendent possible l’identification des colorants employés. Les scientifiques pourront ensuite comparer les spectres du nuancier, réalisé à partir de recettes d’origine, à ceux mesurés sur les tapisseries conservées à la Cité internationale d'Aubusson, et obtenir des données nécessaires à la restauration des œuvres.