20210024_0001

© Stéphane VIOLLET / Roman GOULARD / ISM / CNRS Images

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Mouche syrphe juste avant sa chute libre

Mouche syrphe juste avant sa chute libre. Une équipe de scientifiques de l’Institut des sciences du mouvement - Etienne-Jules Marey (CNRS/AMU) s’est demandé si les insectes perçoivent la gravité. Ils ont recréé les conditions de la chute libre grâce à une petite tige de métal collée sur le thorax d’une mouche syrphe ainsi maintenue au plafond d'une boite à l’aide d’un électro-aimant. Ils ont montré que la mouche ne dispose pas de capteurs d’accélération détectant les situations de micro-gravité (chute libre), à la différence des vertébrés qui perçoivent les chutes même dans le noir. La mouche, elle, ne peut compter que sur sa vision et sa perception de l'écoulement de l'air, grâce à ses antennes et ses poils, pour se repérer dans l’espace et éviter le crash. Ces travaux ouvrent la voie à une future conception bio-inspirée des pilotes automatiques des aéronefs et des drones en faisant, à l’instar de la mouche, une économie de capteurs.

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