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20170083_0065

© Cyril FRESILLON / CEMHTI / CNRS Images

Reference

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Insertion d’un rotor dans une sonde RMN-MAS

Insertion d’un rotor de diamètre 1.3 mm contenant l’échantillon à analyser dans une sonde RMN-MAS. La sonde sera ensuite insérée dans un aimant RMN 200 WB (Wide Bore). Ici l’échantillon à analyser est une poudre d’oxyde de lithium et de manganèse, utilisée pour les électrodes de batterie lithium-ion. Des informations sur l’environnement des ions lithium dans le matériau peuvent être extraits du spectre RMN lithium-7, notamment le nombre et le degré d’oxydation des atomes de manganèse environnants. La spectrométrie RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) est une technique non destructive qui permet d’analyser la matière par perturbation, avec une onde radiofréquence en présence d’un champ magnétique intense, des moments magnétiques (ou «spins») que portent les atomes. La sonde, placée au centre de l’aimant, contient une bobine émettrice et réceptrice de champ électromagnétique radiofréquence. L’envoi d’une impulsion radiofréquence perturbe le moment magnétique de l’échantillon. Le retour à l’équilibre génère un signal qui est mesuré par la bobine réceptrice. Le signal mesuré est caractéristique de l'environnement du noyau observé et apporte les informations structurales sur les matériaux. En général, plus le champ magnétique dans lequel on immerge l’échantillon est puissant, plus grandes sont la sensibilité et la résolution du spectre RMN.

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