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20170083_0062

© Cyril FRESILLON / CEMHTI / CNRS Images

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Insertion d’un tube avec l’échantillon à analyser dans la sonde d’un aimant WB

Insertion d’un tube contenant l’échantillon à analyser, un électrolyte liquide pour batterie lithium-ion, dans la sonde d’un aimant WB (Wide Bore, large trou) via un système pneumatique. La spectroscopie RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) est une technique non destructive qui permet d’analyser la matière par perturbation, avec une onde radiofréquence en présence d’un champ magnétique intense, des moments magnétiques (ou «spins») que portent les atomes. L’aimant supraconducteur génère ici un champ magnétique intense et très stable de 4.7 T (100000 fois le champ magnétique terrestre), ce qui correspond à une fréquence de résonance de 200 MHz pour l’atome d’hydrogène 1H. La sonde, placée au centre de l’aimant, contient une bobine émettrice et réceptrice de champ électromagnétique radiofréquence. L’envoi d’une impulsion radiofréquence perturbe le moment magnétique de l’échantillon. Le retour à l’équilibre génère un signal qui est mesuré par la bobine réceptrice. Le signal mesuré est caractéristique de l'environnement du noyau observé et apporte les informations structurales sur les matériaux. En général, plus le champ magnétique dans lequel on immerge l’échantillon est puissant, plus grandes sont la sensibilité et la résolution du spectre RMN.

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