Laboratoire de physique des 2 infinis - Irène Joliot-Curie (IJCLab)

Image synthétique (dite image paramétrique) issue de deux examens TEP/TDM (tomographie par émission de positons couplée à un scanner) au radiotraceur F18-FDG (analogue du glucose), réalisés au cours du suivi d'un patient atteint d'un cancer du poumon, non à petites cellules, traité par chimiothérapie. Ce type d'image permet de mesurer l'évolution de l'activité métabolique des tissus au cours du traitement, et donc d'apprécier la réponse tumorale. L'image synthétise les informations issues des…

Cartographie de l'expression des ARN messagers Actine chez l'embryon de souris obtenue à partir du radioimageur RIHR (Radio-Imageur Haute Résolution).

Embout d'une électrode haute fréquence pour l'accélérateur AGOR (accélérateur Groninger - Orsay) demie électrode H.F. (haute fréquence).

Spectre EDX (energy dispersive X-ray analysis) d'une micrométéorite acquis au microscope électronique à balayage. Ce spectre est typique d'une composition extraterrestre pour une particule inhomogène à grains fins.

Le tube à vide pour l'interféromètre de VIRGO. L'expérience VIRGO est destinée à la détection des ondes gravitationnelles. Elle est installée à Cascina près de Pise en Italie. La photo représente l'enceinte prototype de 8 m de long permettant d'atteindre un taux de dégazage pour l'hydrogène de 3x10 (puissance -12) atomes/s/cm2.

Catherine Thibault, chercheuse au CNRS à Orsay (CSNSM), physicienne nucléaire. Multiplicateur d'électrons en cage d'écureuil, utilisé au laboratoire CSNSM. "J'ai découvert au Cern un lieu inhabituel, stimulant, toujours en avance sur l'Europe, un lieu de libre échange et de rencontres formidables où se côtoient à la cantine des gens passionnés, de toutes nationalités, habillés dans des tenues très différentes. L'ambiance du Cern est unique. C'est là que, telle une exploratrice, j'ai pu…

Montage des électrodes "Haute Fréquence" sur les bouchons supérieur / inférieur. Cyclotron AGOR.

VIRGO est le programme franco-italien (à Cascina près de Pise en Italie) de construction d'un interféromètre optique à longue base (3 km) en vue de la détection du rayonnement gravitationnel émis par différents types de sources cosmiques. Cavité de préstabilisation. Une préstabilisation est obtenue par asservissement d'un laser maître de faible puissance sur une cavité étalon très stable.

Micrographie électronique (électrons rétrodiffusés) d'une section polie d'un fragment de micrométéorite à grains fins collectée dans les champs de glace bleue de Cap Prud'homme (Terre Adélie, Antarctique). La micrométéorite est formée de minéraux hydratés intimement mélangés à de la matière carbonée. La particule est entourée d'une fine couche de magnétite (couche claire) qui s'est formée lors de l'entrée atmosphérique.

Image TEP (tomographie par émission de positons) du corps entier au radiotraceur F18-FDG, obtenue chez un patient sain. Cette image montre comment le radiotraceur (analogue du glucose) se "fixe" sur les différents organes, au prorata de leur consommation de glucose. En particulier, on observe une très forte concentration de traceur dans le cerveau, qui consomme beaucoup de glucose, dans le coeur (à gauche car le patient est vu de dos), mais aussi dans la vessie du fait de l'élimination urinaire…

Macrophotographie de circuits imprimés sur plaquette d'alumine de 1mm d'épaisseur sur lesquels sont soudés 48 fils de Tungstène doré de 30 mm de diamètre espacés de 300 mm. Ces détecteurs sont utilisés pour le contrôle d'émittance des faisceaux d'accélérateurs de particules.

Câble électrique à fortes dimensions, vu en coupe, et qui viendra alimenter un klystron, un tube à vide qui permet d'amplifier de manière cohérente un signal hyperfréquence. Ce câble a été installé pour alimenter en électricité une salle de conditionnement des coupleurs qui vont constituer une partie de l'accélérateur XFEL (Xray free electron laser). XFEL est un accélérateur supraconducteur utilisant un laser à électrons libres. Il est en construction en Allemagne.

Robert Klapisch, Directeur de la Recherche au Cern de 1981 à 1987, chercheur CNRS à Orsay (CSNSM), physicien nucléaire. Le Synchrocyclotron, construit en 1957, est le premier accélérateur du Cern. "Mon premier contact avec le Cern date de 1957, le Synchrocyclotron venait de démarrer. Jusqu'en 1981, alors chercheur, j'ai vécu ce sentiment extraordinaire de la découverte : être un matin, avec vos coéquipiers, les premiers à connaître ce qui sera plus tard dans tous les manuels ! J'ai ensuite été…

Micrographie électronique (électrons rétrodiffusés) de la surface extérieure d'une sphérule cosmique (micrométéorite fondue lors de l'entrée atmosphérique) de la collection Concordia 2002. La sphérule a une texture d'olivine barrée.

Tissage de la chambre à fils d'un secteur du détecteur NEMO 3 destiné à l'étude de la double désintégration bêta sans émission de neutrino.

Préparation du plan de fils d'une chambre proportionnelle multifils.

Diffusion profondément inélastique à grand transfert d'impulsion (Q2). Courant neutre ep -> e + X dans l'expérience H1 (collisionneur HERA électron proton à DESY, Hambourg). C'est le domaine où les interactions faibles commencent à faire sentir leur effet par rapport à l'interaction électromagnétique. Il n'y avait en 1992 qu'une centaine d'événements de ce type ; une mesure préliminaire de la section efficace et de la fonction de structure en fonction de x pour des Q2 de quelques centaines de…

Jacques Haïssinski, enseignant chercheur à l'Université Paris-Sud (LAL), physicien des particules. L'Anneau de collision d'Orsay (ACO), en service de 1965 à 1988. "Mon premier contact avec le Cern eut lieu lors d'un cours que j'y ai donné sur les collisions électrons-positrons en 1969. L'impression très forte que j'ai ressentie à cette occasion n'a pas varié avec le temps. Le Cern est toujours pour moi le plus grand laboratoire au monde, par l'importance et la grande diversité des…

Préparation de la mise en place des Composants Montés en Surface (CMS) sur le robot de placement.

Prélèvement de neige en Antarctique dans le flanc d'une tranchée de 5 m de profondeur à Dôme C (Station Concordia). La neige sera ensuite fondue dans un fondoir dédié pour recueillir les micrométéorites qu'elle contient, dans un domaine de taille supérieure à 30 µm.

Composant d'un accélérateur moderne : cavité supraconductrice en niobium. L'importance de la propreté de surface explique le travail en salle blanche. L'objectif de la recherche est de trouver des procédés de transmutation des déchets radioactifs afin de les éliminer : il s'agit de provoquer la fission des noyaux dangereux dans des réacteurs spécialement conçus afin de les transformer en noyaux de durée de vie beaucoup plus courte et moins radiotoxiques.

Alain Maroni, ingénieur mécanicien au CNRS à Orsay (IPNO). Guides de lumière en polyméthacrylate de méthyle. "Je construis des détecteurs depuis l'âge de 17 ans. L'idéal pour un physicien serait que les 5000 fils que j'assemble dans une chambre de détection tiennent en l'air tout seuls, sans support autour ! Au Cern, j'ai trouvé ce que j'aime dans mon métier : le dépassement de soi, le défi technologique, jusqu'à devoir réaliser l'impossible. Le Cern est le "top" des accélérateurs mondiaux, un…

Micrographie électronique (électrons secondaires) de la surface extérieure d'un fragment de micrométéorite friable de la collection Concordia 2006.

Micrographie électronique (électrons rétrodiffusés) d'une section polie d'un fragment de micrométéorite hydratée de la collection Concordia 2002.

Philippe Dambre, ingénieur accélérateurs au CNRS à Orsay (IPNO). Face arrière d'un des 392 quadrupôles du LHC conçus en France. "Imaginez un courant de 12 000 ampères à faire passer dans la plus petite section possible, à 271,25°C ! C'est ce qui se produit dans les quadrupôles supraconducteurs qui guident et concentrent les faisceaux du LHC dans l'anneau. Grâce à l'expérience et la "culture accélérateurs" de mon laboratoire à Orsay, j'ai participé à la construction de ces cryostats qui forment…

Tissage du premier secteur de la chambre à fils du détecteur NEMO 3 destiné à l'étude d'une masse de neutrino non nulle par le phénomène de la double désintégration bêta.

Cynthia Hadjidakis, chercheuse au CNRS à Orsay (IPNO), physicienne des particules. Plan du spectromètre à muons d'Alice au LHC. "Nos détecteurs, des "chambres à muons", traquent la signature de la présence de J/psi, formés de quarks charmés, présents au sein de la matière déconfinée. Ces événements sont très difficiles à observer et exigent excellence et rigueur, tant au Cern qu'à mon laboratoire d'Orsay, où l'on a développé une partie de l'électronique sophistiquée du détecteur."

Arc magnétique du LEP au CERN. Les dipôles de 6m de long constituant les aimants sont peints en blanc. les aimants de focalisation sont peints en bleu.