"Le retour des envahisseurs invisibles ", un documentaire qui part sur les traces des ces envahissantes bestioles afin d ‘expliquer les raisons de leur recrudescence mais aussi d’examiner les moyens de contenir leur prolifération. Grâce à a microscopie électronique, qui permet de grossir plusieurs milliers de fois l’infiniment petit, son enquête nous invite dans un époustouflant safari visuel. De l’Irlande à l’Allemagne en passant par la France, son film est nourri d’interviews de spécialistes, d’expériences en laboratoire et d’animations didactiques qui dissèquent sous toutes les coutures ces vigoureux mini-montres. Un passionnant tour d’horizon des découvertes et des recherches en cours afin, un jour peut-être de les empêcher de nous nuire.
A voir sur Arte le 12 décembre à 7h00, le 20 décembre à 11h20, et disponible en replay sur Arte jusqu’au 1er février 2022.
Toujours plus nombreux, parfois venus de très loin, les insectes, parasites et autres envahisseurs microscopiques empoisonnent l’existence d’un grand nombre d’entre nous. Avec la multiplication des voyages et des flux de marchandises, mais aussi grâce au réchauffement climatique, ces envahisseurs s’adaptent à nos régions tempérées. Une situation qui inquiète d’autant plus les autorités sanitaires que certaines de ces petites bêtes, comme le moustique tigre et la tique, peuvent transmettre des maladies graves, le chikungunya et la maladie de Lyme notamment. Recherche de vaccins contre les acariens, recours aux chiens dans els aéroports pour débusquer les punaises de lit, mise à contribution de la génétique pour maîtriser la reproduction des moustiques tigres : partout en Europe, on rivalise d’ingéniosité afin de contrôler leur prolifération.
Production :
Un film de Thierry Berrod
produit par MonaLisa Production, en coproduction avec Arte France, CNRS, IRD.
Scientifiques :
Frédéric Simard, Gilbert le Goff, laboratoire Maladies infectieuse et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle (MIVEGEC), CNRS- IRD- Université de Montpellier
Jean-Philippe David, Laboratoire d’écologie alpine, CNRS – Université de Grenoble-Alpes – Université de Savoie Mont-Blanc
Nathalie Boulanger, université de Strasbourg